10: Année - N° 46. Le N°: 1 fr. 50; par poste : 1 fr. 65 13 Novembre 1920
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Présente le 17 Notembre
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L'Union du Silence et de la Luminosité
Le Silence au détriment de la Luminosité
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CGINÉMATOGRAPHIQUE
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ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE
DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI: S'Y RATTACHENT
UNE MANIFESTATION
en faveur du
Film Français
(4 Novembre 1920)
La manifestation des Auteurs de Films, organisée
* main de maître par M. C. de Morlhon, fut
très réussie, Tout au plus pourrait-on remarquer l’ab-
_Sence de d ne p : Resa
ne S gran Is Sas rançals, qui s abstinrent,
noi pourquoi, d'y assister. Mais passons. Tant
: 0 divers s’entrechoquent dans notre corpora-
: sie il est presque impossible de frapper la note
Prend sur laquelle l'accord doit se faire. Et, Je com-
20 % infiniment mieux, maintenant que les orateurs se
A nee les incertitudes du Gouvernement qui marche
tons au milieu du labyrinthe compliqué de nos
älfaires.
Il s'agissait de créer un grand mouvement d'opinion
F'orable au film français, et de grouper les moyens
Ron les plus énergiques pour en affermir la défini-
Victoire.
pou BAGUE! du 4 Novembre marque donc une date
Ne film national. Un nombre imposant d'auteurs,
à Metteurs en scène et d'artistes, se réunirent autour
S tables savamment dressées du restaurant Marguery.
des D Flaudos, Député, Président de la Commission
Le. ouanes à la Chambre, occupait la place d’hon-
LT au milieu d une foule de personnalités du monde
1: 0 et du Cinéma, qui affirmaient par leur pré-
; toute l'importance qu elles accordaient à cette
anllestation.
at °mme en toutes cérémonies de ce genre, de bril-
S discours furent prononcés et des choses fort belles,
que nous imprimons plus loin, furent dites et s'envolè-
rent au milieu des habituelles acclamations,
Certes, les intérêts du Film Français furent admira-
blement défendus. Les avocats les plus sincères et les
plus convaincus se succédèrent. Leurs péroraisons fu-
rent toutes émouvantes et enthousiastes. Et l'on put
croire, un moment, que la cause était définitivement
gagnée.
M. Haudos, à son tour, parla. Tous les assistants
sentirent immédiatement que cette manifestation d'union
et de concorde arrivait à son heure.
… « Nous sommes avec vous de tout cœur au Par-
& lement, dit cet homme sage. Nous sommes prêts à
« prendre toutes les mesures que vous jugerez néces-
€ saires pour donner toute sécurité à l’Industrie Fran-
« çaise du Film, mais sachez d'abord ce que vous
& désirez, et. mettez-vous d'accord entre vous, Edi-
& teurs, Auteurs, Loueurs et Directeurs de salles de
« spectacles, avant de nous demander quelque chose »
Et voilà précisément ce quil fallait obtenir.
Maintenant que la fête est passée, et que Je pense,
dans le calme de mon cabinet de travail, à cette admi-
rable manifestation qui est tout à l’honneur de la Société
des Auteurs de Films et de son dévoué président,
M. C. de Morlhon. Je me rends compte combien lini-
tiative qui vient d’être prise était nécessaire.
Mettons-nous donc d'accord, puisqu'il le faut. Mais,
n'est-ce pas par là que nous aurions dû commencer ?
6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Je gage que, si nous étions un peu plus solidaires les
uns des autres, nous éviterions les mille petites misères
contre lesquelles nous protestons avec tant d'énergie et
d’unanimité.…., hélas, souvent trop tard.
De tous les discours qu'on lira ci dessous, 1l résulte
donc que la concorde entre tous les groupemerts, en
faveur d’un but unique, est une chose dès maintenant
établie.
Maïs, cette manifestation serait sans effet utile si,
comme il arrive trop souvent, elle devait se limiter à
des déclarations qu'aucun fait positif ne viendrait ensuite
ponctuer.
Ce n’est pas le cas, je le sais, on a dit : Voilà ce
qu'il faudrait faire. Et on s’est mis depuis activement
à la besogne pour réaliser pratiquement les réformes
dont les orateurs ont si éloquemment développé le plan.
Cet effort aidera à la prospérité du film français
LE ZL LL LL 2 LE LE LE LI
LES DISCOURS
, œrmoæ—æ
Discours de M. DE YMORLHON
Président de la Société des Auteurs de Films
LL 21 11
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,
Mes chers Confrères,
Avant toutes choses, je tiens au nom de la Société
des Auteurs de Films, à remercier profondément les
hautes personnalités qui ont bien voulu honorer de
leur présence notre banquet corporatif.
Leur présence, en effet, est particulièrement signifi-
cative, à l'heure où nous redoublons d'efforts pour
combattre la crise dont le film français est victime.
Elle indique que nous ne sommes plus réduits à nos
propres moyens, à nos propres efforts, que notre
appel a été entendu et que nous sommes soutenus
dans le Parlement et dans le monde des Lettres.
Qu'il me soit donc permis de saluer, tout d'abord
Monsieur Haudos, Président de la Commission des
Douanes à la Chambre des Députés, auprès de qui
nous n'avons cessé de trouver le plus encourageant
appui. Il ne s'est pas contenté de nous écouter d’une
oreille bienveillante. Profondément attaché à tout ce
qui touche l’art français, il nous a prété sans compter
son temps, son talent, son autorité, pour nous dé-
fendre. Je suis sûr d'être votre interprète à tous, en
le remerciant de tout mon cœur. (Vifs applaudis-
sements).
11 m'est trés agréable de pouvoir aussi souhaiter la
bienvenue à M. Edouard Néron, rapporteur général
de la Commission dés Douanes, qui a donné toute sa
sympathie à nos efforts, toute sa bienveillante atten-
dont la crise, d’ailleurs, était en voie d'atténuation: Ne
suffit-il pas de voir notre production actuelle pour
constater, production à laquelle les directeurs de Cinéma
les premiers intéressés, témoignent, chaque semaine, un
sympathie toujours plus grande, en donnant la préférence
au film français.
Le public, saturé de toutes les productions hétéro”
clites étrangères qu'on lui a fait absorber, au cours Ê
ces dernières années, les remercie à sa façon et vient
plus en plus nombreux.
En résumé, les déclarations faites le 4 Novembre qu
doivent, en première urgence, faire décaler l'échelle des
taxes d'Etat en faveur du Film National marquent nette”
ment une première etape dans la voie des réalisations L
programme d'action tracé dans ce jour mémorable.
faut espérer que nos amis obtiendront gain de caust
Charles LE FRAPER.
tion à nos travaux. Je ne saurais done assez lui dire
avec quelle gratitude je salue sa présence parmi not:
(Vifs applaudisse ments).
D'autres portes nous ont été ouvertes avec un grand
empressement. Notre jeune Société, trop faible pouf
agir par elle-même, a demandé à la Confédération def
Travailleurs Intellectuels d’épouser sa cause et
l'aider dans le but qu’elle poursuit. C’est pour vou
affirmer que nous pouvions compter sur l'appui de
cette puissante confédération qui, par le groupement
de ses 120.000 membres, représente une grande partie € ;
l'intelligence française, que deux de ses représentant
les plus autorisés, Messieurs Romain Coolus et Jos®
Germain ont bien voulu accepter l'invitation de votre
Comité.
e
Monsieur Romain Coolus, délégué général de ja
C. T. L., est plus connu encore, et ce n'est pas peu dire
par le dévouement qu'il apporte dans la défense dei
intérêts généraux de l’art français, que par son gran
talent de dramaturge.
Notre cause ne devait donc pas le laisser indifrérent:
I1 nous en à donné de multiples preuves, et je sai®
que dans l'avenir nous pouvons compter sur la forcê
de son autorité et de son talent. Qu'il reçoive donët
ici, l'expression de notre bien vive gratitude. (API
plaudissements).
Monsieur José Germain, un des plus actifs, des plu®
dévoués membres du Comité Directeur de la C.T. [. ?
bien voulu se charger du soin de centraliser nos des
derata pour combiner le plan de campagne suscep
tible de les faire aboutir le plus promptement po*
CCLLELLLLELLLLLLLELLELERX CTTLLLLLELELLELLELELLELELEEEELELE
M. Jules DEMARIA
Président de la Chambre Syndiccle Française de la Cinématographie
8 LE COURRIER CINÉMATOGR APHIQUF
sible. Au milieu de ses occupations, c'était pour lui
une lourde tâche dont il a accepté le fardeau avee un
empressement auquel je ne saurais, au nom de la
Société des Auteurs de Films, trop rendre hommage!
(Applaudissements prolongés).
J'arrive à une personnalité qui nous est à tous pro-
fondément sympathique. Cette personnalité s'est fait
particulièrement remarquer par l'ardeur avec laquelle
elle a défendu le film français, c’est Monsieur Louis
Forest. Les conférences qu’il fait au Cirque d'hiver, à
l'occasion de son œuvre si remarquable Les Mystéres
‘du Cielnous ont montré quel défenseur éloquent nous
avions en lui. Vous allez l'entendre tout à l'heure. I]
est donc tout à fait inutile que j'en dise davantage?
Qu'il me permette cependant, aussi bien pour ce qu'il
a fait que pour le concours puissant qu'il nous appor-
tera dans l'avenir, de lui adresser l'expression de
notre grande reconnaissance. (Applaudisse ments).
D'autres présences ici sont particulièrement heu-
reuses. Ainsi, c'est avec le plus grand empressement
que Monsieur Demaria s'est rendu à notre prière. Le
président de la Chambre Syndicale F rançaise de la
Cinématographie, aux heures les plus noires de la
crise, n'a cessé de donner son appui à la cause qui
nous est chère. Il Iui appartenait donc, à l'heure de
l'effort Que nous tentons, de venir affirmer, par sa
présence, qu'il était toujours, de tout cœur, avec
hous!
Ce n'est done pas seulement la personnalité sympa-
thique de Monsieur Demaria que je remercie profon-
dément, mais aussi le Président de la Chambre Syndi-
‘ale, qui est venu nous apporter ainsi l'appui d'un
titre fort important, appui dont nous sommes extré-
mement touchés, Î ù
Je m'en voudrais d'oublier Monsieur Benoit Lévy: à
qui je suis heureux de rendre un honimage très parti-
culier. J'ai été en rapport, 4 plusieurs reprises, avec
lui au sujet de nos travaux qu'il a toujours suivis
avec la plus vigilante et la plus heureuse attention.
La crise du film français a constamment été pour lui
une préoccupation grave, et, il a multiplié les efforts
pour y remédier, soit par les mesurés personnelles
qu'il a tentées, soit par l'activité dont il à fait preuve
auprés de ses relations puissantes et étendues. Per-
| 1 ableau de Distribution tout en marbre blanc
sonnalité importante et écoutée, il n’a cessé de pres
cher dans les différents groupements, l'union de totifs
pour en coordonnant les efforts, les rendre etrectetifs
au lieu de les rendre vains par des tentatives isolée8:
C’est done ün champion précieux de la cause que noie
défendons, que nous avons le plaisir d'avoir à noi
table, En acceptant notre invitation, il a donné “
preuve manifeste de son esprit de solidarité. Je le
remercie profondément. (Applaudissements). :
Enfin, que toutes les autres personnalités étre
géres à la Société des Auteurs de films, notamment
Monsieur Victor Basch, l'éminent professeur en so
bonne, qui a fait, au Cinématographe, l’honneur de
l’'étudier en chaire, notamment Monsieur Brézillo
Président du syndicat français des Directeurs de
Cinématographes, notamment Monsieur fSandbefs
dont l’activité prodigieuse a rendu les plus signalés
services à la cause du film français, que ces personnèl
lités, que je m'excuse de ne pouvoir toutes none
reçoivent les profonds remerciements de notre gs
pement pour la marque d'intérêt et de sympathie
qu’elles lui ont témoignées en assistant à cette mañ
festation. (Vifs applaudissements).
I1 me tarde maintenant de céder la place à des of
teurs autrement plus autorisés que moi. Je ne voi
retracerai donc pas les travaux de notre Comité, ne
raux trés importants cependant, qui ont aboutl L
l’importante réunion de ce soir, mais dont le compté
rendu ressort beaucoup plus d'une assemblée gets
rale, qui aura lieu d’ailleurs trés prochainement, qu£
de cette manifestation. n.
Le passé, d’ailleurs, est sans importance. L'effol
présent seul, compte. 5
Or; maintenant, nous avons un programme netté
ment défini, programme pour la réalisation dudus
nous avons fait un grand pas. 14
De la division de nos efforts, nous n'avons recueilli
dans le passé aucun profit. Nous avons tous comprit
aujourd’hui, qu’il fallait grouper nos initiatives ©
faveur du but Commun que nous poursuivons tous:
Nous sommes, en effet, solidaires les uns des autre”
Nous ne gagnerions rien à adopter un plan de can
pagne qui, en portant préjudice à des intérêts vois
rejailliraient, par contre coup, sur nous-même. Et
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10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
des formules doivent être présentées, ces formules
seront étudiées de maniére à concilier les intérêts de
tous avec le devoir qui nous incombe de faire renaître
et prospérer le film français]
Je ne vous parlerai pas des mesures qui vont être
préconisées. Ces mesures exactement parallèles à
celles que votre Comité avaït étudiées vont, en effet,
vous être expliquées par des voix trop éloquentes
pour que je ne vous laisse pas le plaisir de les con-
naître par ceux-là mêmes qui contribueront puissam-
ment à les réaliser.
Il ne me reste donc plus qu’à lever mon verre en
l'honneur de M. Haudos qui nous à fait l’insigne
faveur de présider notre banquet, en l'honneur de nos
puissants et précieux collaborateurs, en l'honneur,
enfin, des membres de la Grande Presse et de la
Presse corporative, qui nous ont si souvent apporté
un courageux appui.
À tous, je leur adresse encore une fois, en votre
nom, l'expression de notre profonde reconnaissance
pour l'important concours qu’ils nous apportent dans
la défense du film national! (Applaudissements Ppro-
longés).
BIS CE
Discours de M. DEMARIA
Président de la Chambre Syndicale Française
de la Cinématographie.
Monsieur le Président,
Mesdames,
Messieurs,
Dans cette réunion si pleine de cordialité, où il n'y
a que des artisans et des amis du film français, c’est
un grand honneur et un grand plaisir pour moi de
représenter la Chambre Syndicale Française de la
Cinématographie.
J'ai toujours pensé que parmi ses devoirs figurait
au premier rang la défense du film français.
C’est chez nous que cette industrie a pris naissance,
elle y a connu des succès éclatants: il faut donc
malgré les difficultés nombreuses de l'heure présente
°°?2202028000882()00000080600600 (000088000000 (000000000000(s0000808000000()o0000988e8e00€00,
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Dp°° 200000086000)
CULILELLLE TETE TE EPTPEEPETET TETE
Ps
qu’elle s'efforce de reprendre la place que des cireon#s
tances, sur lesquelles il serait trop long de s’étendré
lui ont fait momentanément abandonner.
De même que ce serait un véritable désastre poul
notre pays, si, par exemple, pour des raisons quel-
conques, il n’y avait plus de littérature, de peinture»
de musique françaises, il ne faut pas que le film fran
çais disparaisse: tout, nous fait un devoir à tous de
le soutenir plus que jamais ; c’est du reste une quefz
tion qui, je dirai, dépasse la cinématographie elle:
même, car elle est d'ordre national.
Ce serait donc une pensée impie que d'envisager
même un instant, je ne dirai pas la disparition, mais
la diminution de sa production. (Applaudisse ments):
Je pense que sur ce point, nous sommes tous d'acr
cord; je suis certain que c’est aussi l'opinion de toti#
les Français.
Pour faire du film, nous avons chez nous des auteurs
et des légions d’interprétes de talent, des metteurs €!
scène et des opérateurs qui ont fait leurs preuves et
dont les œuvres peuvent soutenir la comparais0!
avec celles de leurs rivaux étrangers les plus habiles:
Notre pays offre au cinéma, plus peut-être que tout
autre, les déeors naturels les plus merveilleux et les
plus variés; que ce soient nos plages, les rochers OÙ
les falaises qui les bordent, nos prairies fertiles OÙ
nos landes désertes, nos campagnes si variées et #l
pittoresques, nos forêts, nos ruisseaux ombragés et
nos grands fleuves, enfin nos villes où l’on rencontre
à chaque pas les traces d’un passé historique et arti#
tique que beaucoup de pays nous envient.
Nous avons donc à n’en pas douter les élément
voulus pour confectionner dans tous les genres 1#
plus beaux films.
Reste la question dont personne ne niera l'impol®
tance. car elle est capitale, la question financière
devant laquelle la bonne volonté, les sacrifices de
nos éditeurs se sont souvent heurtés, même brisés.
Dans toutes les entreprises, cela est élémentaire, le*
recettes doivent non seulement couvrir les dépense#
mais laisser à ceux qui en assument les responsabi
lités et en courent les risques un bénéfice certain.
I n’y a aucune raison pour que l’industrie du film
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£ OOce 0°.e#e00 00,
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LE PLUS BEAU FILM
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Le FILM qui assurera le Triomphe de vos Programmes
de
NOEL :
PETIT ANGE
Conte en 5 chapitres de MM. LUITZ-MORAT et A. VERCOURT
Miüse en scène de M. LUITZ-MORAT
Interprété par :
M. GUYON Fils
Mesdames Germaine DERMOZ
Lucy MAREIL
La petite Régine DUMIEN
et
M. LUITZ-MORAT
sera présenté par
PATHÉ
LE 17 NOVEMBRE Eire QUILLZ-MORAT- "et. Prerre REÉGNIER
Din, 7. Ur VASE RES
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COMŒTDIA (Mercredi 13 Octobre)
Comme je venais d’assister à une récente présentation,
je rencontrai Pierre Veber :
— Parlez-moi théâtre, me dit-il ex-abrupto, car je vous
avertis, si vous voulez me parler de la beauté de votre
vision de tout à l’heure, je vous extermine avec mon
enthousiasme pour la bande dont j’ai les yeux pleins
encore...
— Elle s'appelle, votre, bande? :
— Petit Ange. -
— Le nouveau film de Luiïtz-Morat et Pierre Régnier?
—Oui, c’est une adorable chose, où le sentiment, la grâce
parent une scénario supérieurement composé, découpé, réa-
lisé. On y pleure, ce n’est pas un mélo; on y rit, ce n’est
pas un vaudeville; on y fait, tout le long, de la poésie, de
la tendresse, du cœur. Il y a de la psychologie, il y a de
l'art! Avec Petit Ange, les deux pères des Cinq Gentlemen
Maudits connaîtront un succès énorme, supérieur, je puis
laffirmer à celui pourtant si net et si étendu de leur der-
nier film.
Et Pierre Veber, heureux de développer son opinion, si
chaleureuse, si spontanée, m’a déclaré textuellement :
— Ceux qui ont vu la présentation des Cinq Gentlemen
Maudits avaient annoncé la venue d’une grande firme de
ciné : il y avait là un écueil à éviter, car le succès rend
les gens exigeants : si MM Luitz-Morat et Pierre Régnier
avaient manifesté la moindre faiblesse, on aurait profité
de cette défaillance pour les accabler. Maïs leur deuxième
ouvrage dépasse le précédent, et cela sans contestation.
Dès maintenant et sans entamer la critique de ce film,
je puis affirmer qu’il marque un progrès évident sur la
production du ciné français; cette bande s’adresse au pu-
blic de tous les pays, elle est d’un intérêt international;
les auteurs n’ignorent rien du métier tel que l’enseignent
les plus habiles de nos concurrents étrangers.
« Ce côté pratique, trop souvent négligé par nos pro-
ducteurs, a fait l’objet de toute l’attention des auteurs de
Petit Ange. ;
« Cette fois, M. Luitz-Morat a pris pour collaborateur
M. Alfred Vercourt, le talentueux vaudevilliste, qui s’est
en outre fait connaître par de nombreux succès à l’écran ».
— Et c'est joué! ;
— A la perfection par Germaine Dermoz, Lucy Mareil,
Luitz-Morat, Guyon fils et la petite Régine Dumien, qui
met vraiment du sien dans son interprétation. Elle vaut
par le talent, le naturel et la sincérité, toutes les Mary
Miles et toutes les Osborne! Je ne vous dis que ça!
n ‘J, L, CROZE.
COMŒDIA (15 Octobre)
A qui dans la distribution des éloges, venus en avalan-
che sous ma plume et de mon cœur sortis, ferais-je la part
la meilleure dans cet article? Aux auteurs, aux interprè-
tes, au metteur en scène, à l’opérateur? Le triomphe de
Petit Ange, triomphe (j’aime répéter le mot qui cette fois
caractérise en toute vérité l’évènement), découle d’une
intime collaboration entre les quatre ‘éléments constitutifs
d’un film. On sent que le même désir animait chacun
d’eux; ils possédaient le talent, ils y ont joint la flamme.
Le résultat : une merveille!
Ne dites point que j’exagère : mille personnes, réunies
hier dans la belle salle du Ciné Max Linder, spectateurs
privilégiés de cette fête, étaient de mon avis, avis expri-
mé par des bravos, presque à chaque scène, avis confirmé
par des applaudissements chaleureux au fondu de la der-
nière image, avis répété par toutes les bouches à la sortie.
Que sera-ce quard le public, juge souverain dont le goût
(l
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(Extraits des Crif
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jamais ne défaille, dont la sincérité jamais n€ se
ra-ce bientô ue sera-ce demain?
que sera ientôt, q Fe. CRoï:
—_—— de ————
HEBDO-FILM
Jeudi dernier, en grand gala, MM. Luitz-Morat . inf
gnier, à qui nous devons ce récent gros succès :
Gentlemen Maudits, nous ont offert la primeur ut
nouveau film : Petit Ange. On attendait encore À econd!
grande curiosité et un peu d’appréhension cette ® pell
épreuve du talent de ces « nouveaux » qui, tes « tof
et impétueuse générosité de la jeunesse, avaien”.…
bien » débuté. Or, les gaillards se sont offert Je nf
tenir admirablement le coup et nous ont fait la jura”
que surprise de dépasser nos espérances. Ce fut; un OU
mité, le triomphe, sans aucun chiqué, sans avé cette
facile, sans aucune complaisance. Et hous avon$ once’!
joie de n’entendre aucune note discordante dans lle vil”
des louanges enthousiastes qui saluèrent cette
toire de l’Art Français. : vrai d
Le Très Bien sur toute la ligne. Et cela est Sl 5 Î
je tiens à le confirmer par une anecdote : un de us met”
anciens, un de nos meilleurs et de nos plus conn fin
teur en scène, assis près de moi à la présentation,
homme cependant froid et peu accessible aux fessi0n"
ments faciles mais d’une très haute loyauté PF
nelle, me dit soudain : « Je voudrais avoir fait | ÿjmé
Vers la fin de la présentation, il me dit encore * ajoul®
prend l'envie de crier : Vive la France! »…
aucun commentaire, ceci étant un critérium. de
A. pe REU
a ————
CINÉ-JOURNAL
gue émouvante sinon en soi, du. moins dans les 4 pi
Petit Ange, de MM. Luitz-Morat et Pierre Ré en dé
“ ciné ui
s autres Ou
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pourtant l’étaient presque toutes au même degré or de
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tenue sin
s tou are!
(21 p$
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tentieux que les plus ridicules « mentons bleus Fe ade
La petite Régine Dumien est bien, en effet, le P';sglet
rable Petit Ange qu’on puisse imaginer. Son ce ;
lui inspire les fantaisies les plus inattendues, nr pl'
ques-unes sont de vraies trouvailles; maïs COM, ins
délicieux encore les gestes que sa sensibilité lui es r,
Ce sont eux qui rétablissent dans le foyer boulev®,s m®
un malentendu — que provoqua d’ailleurs une de 4401
lices d'enfant gâté — l’harmonie et le bonheuf E
l'intérêt du drame est en elle. Ne (Ce
La photographie est d’une rare beauté et jamai® ise ap
nique du Cinéma dont on s’imaginait que la mA
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Sputer
les à so
Re Américains sans qu’il fût possible de leur
pti S’est affirmée de façon aussi éclatante.
ne cette présentation, un mot circulait parmi
: « Chef-d’œuvre ». Et pourquoi pas?
HENRY COUTANT.
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NÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE
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ccès ; re Aka 5 SE
se t “és immédiat, spontané, irrésistible a accueilli la
ait
ES film très attendu et dont, par avance on
ec ePtion e bien qu il était permis de redouter une
‘bérances es au contraire la réalisation a dépassé les
di Gale . plus optimistes. Le public de la présenta-
le tMents * a salué, à maintes reprises, de vifs applau-
dPplaudi S scènes les mieux venues et, à la fin du film
pt raiso Ssements se sont prolongés en ovation.
Eière fo de ce succès? Elle est bien simple. Pour la
r, Fe un film français s’est imposé avec une telle
€ telle ampleur de maîtrise dans l'exécution
top D portateurs ont eu, d’instinct, lPimpression
ni Produ le victoire remportée par des champions de
galité, on nationale, victoire obtenue, si lon veut,
pou te ne victoire tout de même puisqu'il était en-
tonplPSSe He n'étions pas de taille à nous mesurer avec
Mate int d'a ricain. Or cette fois le colosse lui-même sera
il êriels À vouer qu'en dépit des formidables moyens
CRUE ont il dispose et qui, hélas, nous font défaut,
Ati di is fait mieux.
M Lui ot le mérite éclatant de la mise en scène de
le Cinq ct et Pierre Régnier à qui nous devons déjà
Une ere emen Maudits. Il faut redire que Petit Ange
ltran eille d’ingéniosité et de goût en ce qui con-
c Se et la distribution des images, et un
me œuvre en ce qui concerne l'emploi de la
€ travail photographique.
———— + —
C
INŒDI À
de ur LEUR
€ Cine # si intéresse plus spécialement les directeurs
Pa leur dirons qu’ils ont intérêt à inscrire ce
Dee Potr # ou de programme : c’est le grand succès
Sem 1dé AE les publics. à
de qui, Et n nous n'avons pas perdu notre temps, cette
Le en RSS sommes heureux de terminer par un acte
Me nous eur de la résurrection du film Français, que
on avons intérêt à soutenir pour le plus grand
he
ment du pays à l'extérieur.
Sr RS
Fe ÉNARIO
lens es ,gros succès. qu’on pouvait à peine expri-
de L* 'éve] Æe l'émotion nous étreignait encore à la gorge.
Gin rs ions dans ce film : Régine Dumien, un bébé
tem les sue dépasse en génie tous les bébés américains,
à Wquabe y Mary Osborne: et Guyon fils! quel artiste
et tra © Quel physionomiste admirable ! Comme il sait,
quPubli” S°Uligner son émotion intime, la traduire pour
et pe Démples jamais forcer la note. Voilà un artiste
bag ploie pas assez et il faut féliciter Luitz-Morat
VERHYLLE,
plie Sa onier de l'avoir ainsi mis en valeur en com-
Vans tEl à jeune protagoniste.
rêt. nge, c’est , 1e À .
ler tte au un conte léger, superficiel même, si on
Plus 4 'mple texte du scénario, qui devient à l’écran
Mot: CXquis à 3 “ ' « SA TIS
Du tion et Ph poème de l'amour enfantin, où s’allient
;
Point q umour.
e vue technique, le plus difficile, je ne trouve
TN EN TNT TON
AE EE LEE ELLE EEE
j
M EINENNNEN ET NE eqnnnrnrt een
ATEN EEE EEE EOUN TELE TE ELTEUE
rien à redire sur l'exécution de la bande. Je ne me rap-
pelle pas avoir jamais vu semblable continuité de photo
auss claire, aussi lumineuse dans aucun film français.
Pas la moindre fausse teinte, pas le plus petit fléchisse-
ment dans l'éclairage. Tous les extérieurs sont de vrais
extérieurs et les perspectives champêtres qui se perdent à
l'horizon évoquent les coteaux que baigne la Marne, avec
leurs paisibles et modernes cottages et leurs riches et ver-
doyantes prairies.
Une douce et souriante philosophie se dégage de l’œuvre
de MM. Luitz-Morat et Alfred Vercourt, mise en scène avec
cette précision et ce goût artistiques qu’on avait déjà re-
marqués dans Les Cinq Gentlemen Maudits, et que Luitz-
Morat, avec sa haute conscience professionnelle, a déve-
à un point inconnu jusqu'ici.
CU
CINÉ-PRATIQUE
Pour une fois nous avons un film bien Français et
quel film! Qui a remporté un véritable succès à sa pré-
sentation, effets d'éclairage parfaits, mise en scène de
toute beauté, etc. <
À plusieurs reprises pendant que se déroulait le film, un
véritable tonnerre d’applaudissements éclatait, et plu-
sieurs fois, nous avons entendu crier : Bravo!
Nous ne voulons pas froisser la modestie de M. Luitz-
Morat, qui contribue lui-même au succès de sa pièce, mais
qu'il trouve ici toute notre admiration.
1oppé
« Film charmant, très bien interprété ».
RENÉ CARL.
« Délicieux, délicieux. »
) Mme LAFOSSE.
« Superbe, quel beau film. »
MARCEL VIBERT.
« Très bien, parfait. Voilà du beau film ».
I. CAPETTE.
« Admirable, que dire de plus ».
Louis SANGE, des Variétés.
« Très bien! Oh! oui très bien. »
SUZANNE DELYÉ.
« Un film remarquable, des interprètes excellents et...
un scénario... » Suzy PIERSON.
« Un chef-d'œuvre. simplement ». LÉON MATHOT.
« Un chef-d'œuvre ». ELMIRE VAUTIER.
« Merveilleux ». ANDRÉE VERVIER.
« Film de premier ordre, tout y est charmant ».
Hazou RaINo.
tout ce que nous avons déjà
SIMONE NELL.
« Film supérieur à vu, à
tous points de vue ».
« Les mots n’expriment pas toujours ce que peut ressen-
tir une foule. Allez voir Petit Ange, et vous verrez que
nous n’aurions plus besoin des Américains si tous les met-
teurs en scène suivent l'exemple de M. Luitz-Morat dans
l'établissement de leurs scénarios ». IRÈNE GABEL.
« Admirable! et cette enfant et tous... les mots man-
quent ». BERTHE JALABERT.
« Je viens de remercier avec émotion M. Luitz-Morat, au
nom de la Société, pour le service immense rendu à la
cause du Film Français ». DE MORLHON,
Président de la Société des Auteurs de Films.
« Très bien, parfait ».
; René Wisxer. du Carnet de la Semaine.
« Enfin! un bon film Français réunissant toutes les
qualités qui lui réservent un vrai succès mondial. Le film
Petit Ange mérite d’entrer en Angleterre... le seul depuis
des mois ». ANDREW BRUNELLE.
« Enfin cela fait plaisir de voir à l’écran un peu d’art
Français Tous mes compliments aux auteurs et inter-
prètes ». Mano HÉLÈNA.
etc... etc. etc.
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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE pe 15
dans laquelle on a engagé d'immenses capitaux fasse
SXCeption à la régle.
Le lheureusement, jusqu’à ce jour, faute d'amortis-
= nts suffisants, des films ont laissé leurs éditeurs
Perte; cela a dans bien des cas arrêté leur élan,
AU1 oserait les en blâmer.
d A Moins de ne fabriquer uniquement que des pro-
ne destinés à l'exportation, il est une nécessité
LUS qu'il faut trouver dans son propre pays,
1 2 ement 1 amortissement complet du prix de
150 des objets manufacturés, mais aussi le béné-
k rmal,
D dan que nous ayions en France, si l'aug-
ee 3 ion des établissements cinématographiques est
re LR COTE du problème, un nombre suffisant
ee 7 ÉP pour amortir nos films, comme cela est le
nez plusieurs nations concurrentes, il faut que
.. 1e consentent à payer le film français, non
millier prix ou film ét ranger déjà amorti par des
cr à à HT dans des milliers de salles,
bas er noix d un film qui vient d'être exécuté et n’a
acore été exhibé. (Applaudissements).
j De votre côté, Messieurs les producteurs, sans
::. exception, appliquez-vous à faire de beaux
De a tous les détails Comme cela se pra :
_. dans beaucoup d'industries d art et de luxe, où
Sommes restés, à cause de cela, incontestablement
SS maîtres.
Je suis certain que les Directeurs ne se refuseront
Pas alors à vous payer vos productions un prix rai-
Yohnable et cela dans l'intérêt commun.
Nous l'avons tous constaté, le publie est devenu de
Plus en plus connaisseur, c’est-à-dire de plus en plus
: -JÈ il commence, heureusement pour lui et pour
8, à être las de ces films où le fond et l'intérêt font
lotalement défaut et ne sont souvent remplacés que
Par des acrobaties.
Producteurs français, reprenez courage !
! Mais tous ceux qui ont fait du film chez nous, ont-ils
fit entièrement leur devoir, a-t-on fait consciencieu-
*ement tous les efforts voulus, s’est-on toujours
: WStreint à la discipline indispensable, tout cela pour
Produire du travail irréprochable, dans les meilleures
Conditions de prix de revient.
Enfin les Directeurs de cinémas ont-ils accepté de
Payer le prix qu'il fallait ?
D'autres sont cent fois plus qualifiés que moi pour
lépondre, mais ce qu'il y a de certain, c’est qu'actuel-
ément devant le goût de plus en plus marqué du
Public, beaucoup de bonnes volontés ne demandent
Au'à se mettre à l'œuvre et qu'il faut les encourager.
Du côté des pouvoirs publics, nous avons dans le
Ministre actuel de l’Instruction publique, M. Honnorat:
dans le directeur des Beaux-Arts, M. Paul Léon, non
ERNEMANN -IMPÉRATOR
seulémeut des amis, maïs des partisans réellement
dévoués.
Profitons-en donc !
11 y à quelques jours, j'assistai à la représentation
du film d'un de nos écrivains les plus populaires et
les plus estimés. J'ai beaucoup admiré son film et
applaudi la conférence qui précédait son passage sur
l'écran. 2
Je veux parler de mon voisin de table, M. Louis
Forest, qui a entrepris auprés des pouvoirs publics
des démarches dont je veux lui laisser le soin de
révéler la tactique. Je l'en félicite et l’en, remercie au
nom de la Chambre syndicale et je souhaite que pour
le plus grand bien de tous, elles soient couronnées de
succès.
Messieurs, je vous renouvelle l'assurance que vous
trouverez toujours au sein de la Chambre Syndicale
Française de la Cinématographie non seulement des
amis, mais un appui ferme et des défenseurs ; je bois
à votre santé, et je lëve mon verre en l'honneur du
Monsieur le Président de la Société des Auteurs de
Films, mon excellent collègue et amis, M. Morlhon,
qui en toutes circonstances, s'est fait le champion
convaincu et passionné de votre cause, et de tout
cœur, je forme les vœux les plus sincères pour la
prospérité du Film F rançais qui doit être une source
féconde de gloire et de profit pour notre pays. (Vifs
«pplaudisse ments)
RSC
Discours de M. José GERBMAIN
Président de la Confédération des Travilleurs Intellectuels
.—e
Mes chers Confrères,
Aprés les excellentes promesses infiniment pratiques
de M. Demaria, je suis bien certain d’être ce soir la
mauvaise surprise de votre banquet, mauvaise sur-
prise, car à 7h. 1/2 je ne pensais pas avoir la joie de
dîner parmi vous, et surtout, l'honneur de prendre, à
ce banquet, la parole. Et puis, je suis venu dans une
tenue qui était évidemment un peu désobligeante pour
une table d'honneur: dans la tenue d’un intellectuel.
Les intellectuels, en effet, ne connaissent point l’heure
du déjeuner, l'heure du dîner, ni même souvent l'heure
du coucher. J'étais d’ailleurs venu surtout pour
m'excuser de ne pas pouvoir rester, étant donné que
pendant les deux ou trois heures qui avaient précédé
cette soirée, j'avais un peu travaillé pour vous, pour
nous. J'avais été dans un certain nombre de journaux
faire la tournée, non pas des grands ducs, mais de la
grande presse, pour assurer demain à notre manifes-
tation de ce soir et à la campagne qui s'inaugure, des
appuis certains, sérieux auprès des grands directeurs,
sans lesquels nous ne pourrions peut-être pas grand'-
Établissements L. AUBERT.
124, AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE
Agents Généraux
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avec LE BARGY, G DE GRAVONE, PHYLLIS "1
Mise en Scène Ÿ
: L'AMI FRITZ
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avec DE MAX, MATH
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Direction : M" SUZANNE DEVOYOD, de la Co
s MIARKA ‘ La
Version nouvelle de M. Jean
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avec M** RÉJANE, dans le rôle de
Desdemona MAZZA (Miarka) el
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Adressez-bous bien bite au ROYAL-FILM, ñ
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RÉGION LYONNAISE : |
M. BOULIN, 81, Rue de la République, à LYON |
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"fase, — Mise en Scène de RENÉ HERVIL
Fille à l'Ourse ”
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| à de l'Académie Française
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ME :c Michodière, PARIS» Tasphone + GUTENBERG (ra
RÉGION DU MIDI ET SUD-OUEST :
M. GIRAUD, 4, Rue Grignan, MARSEILLE
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18 Het LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ”
chose. Et comme j'avais eu la joie de réussir dans
plusieurs maisons, j'étais venu dire à votre cher et
infiniment dévoué président M. de Morlhon : « Je crois
que dès maintenant notre succés est assuré] »
1 y a quelques jours à peine, à la fin d’une réunion
de la section de la Confédération des Travailleurs
Intellectuels pendant laquelle nous avons discuté du
Statut du Livre, question importante, car, hélas] s’il
y a une détresse comparable à celle de la Cinémato-
graphie française, c'est bien la détresse des auteurs
et des livres, nous avions établi une formule sur
laquelle, vraiment, nous pouvions ramener un peu de
justice et surtout un peu d'espoir pour tous. Et comme
il y avait un peu de fièvre, notre brave et cher confrére
M. de Morlhon, bien gentiment, n'avait pas parlé de
la question qui lui tenait tant à cœur. Cependant,
comme il ne voulait pas être venu pour rien, il
m'exposa, après la séance, la question si importante
du film français. Aussitôt revenu chez moi, je prévins
tout de suite mon excellent ami Coolus, que j'ai le
malheur, ce soir, de remplacer, car il a infiniment plus
de talent que moi pour parler, devant vous, de ces
choses, et il me dit: « Il faut faire le nécessaire! »
Deux jours après, je recevais la visite de M. de Morlhon.
Quelques minutes, nous discutâmes la question, Ô
Coolus, que nous faisions passer avant toutes nos
autres affaires! Nous l'étudiâmes avec lui, avec la
grande sympathie, avec l'enthousiasme que nous met-
tons en toutes choses, car nous ne sommes pas tous
des organisateurs, mais nous gardons l'honneur bien
français d’être des enthousiastes! Mes chers Cama-
rades, la question était tellement prenante que tout
de suite nous décidâmes, comme à l'habitude, d'aller
comme notre tempérament, de vieux combattants
que nous avons été malgré nous, nous y poussait,
nous déeidâmes d'aller jusqu'au bout! Et le lende-
main, nous commencions toutes les démarches nèces-
saires, avec l'appui de cette force de 120.000 intellec-
tuels qu'on avait prétendu jusque là incapables de se
défendre et dont on disait que jamais ils ne pourraient
s'unir. Un de mes confrères ne me disait-il pas depuis :
« Je me moquais de vous, mais plus aujourd’hui »
Il y a des raisons de vivre que nous avons trouvées
désormais, et que l’on nous déniait jusqu'alors! Et
CR LR R
4 4
OXYGÈNE
CE
L'ÉCOLE CINÉM
Seul Établissement enseignant rapidement et sérieusement la Projection et la Prise de Vues
VENTE ET ACHAT DE TOUT MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE NEUF ET OCCASION
4 INSTALLATIONS COMPLÈTE D'ÉTABLISSEMENTS 2 4
Par suite de l’organisation d'un service de recharge
d'oxygène, notre
immédiat des tubes vides contre des tubes pleins.
Demandez tous renseignements concernant l'Industrie Cinématographique
LR
quand demain nous ferons des démarches pour ce que
nous voulons obtenir, vous aurez avec vous non pa
seulement la belle Société prospère que vous êtes
mais encore l'appui des 175.000 membres de notre
Confédération, car tous les Etudiants de France vont
entrer dans cette Société cette semaine ou la semaine
prochaine, derrière nous! ‘ à
(Applaudissements prolongés)
Mes chers camarades, il y a une question qui n0Ë*
tient à cœur ici, c'est que dans un art créé par nou“
avec des qualités qui sont inhérentes à notre temps
rament, où l’on a réussi des choses admirables, nous
ne pouvons pas admettre désormais que ce domaine
passe à d’autres, même s'ils ont réalisé de jolies
choses. Pendant cinq ans, nous avons pensé à Qi
autre chose, et non pas à réaliser des films, hélas!
(Applaudissements prolongés)
7 ep . “ ‘ res
Et pendant que nous défendions le droit des autres
le droit de faire. des films, de faire de l’art, d'exposer
sä pensée, pendant que nous défendions le droit des
neutres, ceux-ci restaient au travail, nous der
çaient, et, aujourd’hui, il nous dénient le droit de
vivre!
Mes chers Camarades, il faut évidemment qu’à 1188.
tant où l’on cherche à protéger l’industrie française:
avec combien de raison, vous le savez, il faut pensel
qu'il y a deux sortes d'industries : l’industrie de a
vie matérielle qui nous permet tous les jours de vi
notre pauvre petite vie qui, malgré tout, ne vaudrar
pas la peine d’être vécue s’il n’y avait pas la beauté
,
Rae : : El Ÿ
dans le monde; mais il y a aussi, et jusqu'alors on De
avait jamais pensé, les industries quisont surtout Ê
l’art.
Mes chers amis, il y a chez nous tout ce qu'il faut
pour faire de jolis films : letalent, la sensibilité. Quan®
on songe à la finesse de votre talent particulier»?
Coolus, on pense que tout le monde-ne pourra pas
l'apprécier, mais, tout de même, s’il fallait que dés!
mais nous nous contentions des 145 coups de pistole!
du film américain et qu’ils satisfassent le fond de
l'esprit français, ce serait à désespérer du mont
entier !
(Applaudissements prolongés):
66, Rue de Bondy, 66
Téléphone : NORD 67-52
Directeur : VIGNAL
Clientèle peut obtenir l'échange
LE COURRIER CINÉMATOGR APHIQUE 19
Quand nous sommes revenus de la guerre, nous
Avons pensé que, frappée par la beauté de certains
films, convaincue de leur utilité, la France, désormais,
Mtliserait cet art si français. Et nous ne pouvons
Au'éprouver une grande désespérance à ce qu'elle
Nous ait défendu de nous en servir ! Tout en n'aimant
1È) les choses qui ne sont pas réelles, car avec vous,
9 Forest, je reste un homme d'efficacité et je se rai
demain, peut-être, un professeur d'efficacité avec
YOus, quand nous demandons à voir de la beauté,
ous disons qu'il y a un danger national à laisser
désormais 1e marché du film dans les mains de l’étran-
$er, qu'il faut lutter contre ce danger effroyable. Tous
“EUX qui ont tenté de le conjurer, on les a découragés
dans leur effort! Or, si tout le monde se coalise contre
PU; comment veut-on que l'Etranger ne soit pas
Maître] Qu'on laisse faire et nous n’aurons même
Plus le droit de penser en français, en France. (Vifs
TPplaudissements).
Mes chers Camarades, j'ai à côté de moi un homme
LL TES particuliérement à la vie de notre ciné-
LE graphe, qui est un des hommes de l'avenir du
‘Mématographe en France. 11 me disait, l’autre jour,
vec angoisse: j'ai l'impression que si nous conti-
pics, dans trois ans le monde entier appartiendra à
Allemagne et à l'Amérique!
15 cela qui est bien notre lendemain, le jender
; angoissant, le lendemain devant lequel s'ouvre
Por immédiat, je me demande vraiment, mes chers
äMarades, si cela valait la peine de se battre pen-
dant cinq ans pour défendre notre pensée, notre civi-
es d'avoir fait tant d'efforts de sang et d’or pour
2008) ter la victoire dans le Monde! (Applaudisse-
S prolongés. Ban).
ISLE
Discours de M. Louis FOREST
Je voudrais d'abord remercier les orateurs divers
KR comblé de fleurs. J'ai fait un effort pour rou-
ee qu ils parlaient ainsi de moi, mais malheu-
. . Sément je suis arrivé à un âge où on ne sait plus
«rie jeune fille à volonté... mes remerciements iront
faire | même à M. de Morlhon qui a fait 6e (que doit
Leur. out bon cinématog raphiste sil a soigné sa pré-
ation I Je vous prie maintenant de considérer ce
pre être dit non pas comme un toast de fin de ban-
» Mais comme un programme de travail.
La première fois que j'ai assisté à une représenta-
D acer ça été à la toute Premiere
D ton cinématographique à Paris. S'ilyena
d'un à moi qui sont descendus dans la Re
Main voulevard, qu ils lèvent la main ï (Plusieurs
:,. RS Se sont levées). EhT bien, moi, à cette cérémonie
D à côté d’une grande artiste — dont je ne
qui LS pas le nom pour ne pas indiquer son Se
Ma dit en regardant l'écran qui n était pas
Parfait :
Mon petit Forest, ce petit truc-là, c'est bon pour la
fête de Neuilly. Je lui ai répondu : « Ma grande une
telle, ce truc-là, ça fera le tour du monde T»
Eten rentrant chez moi je suis allé réveiller, à 2 h.
du matin, un de mes amis, « colleur », à l'Ecole Poly-
technique, mécanicien, ingénieur, pour lui dire : « Je
viens de voir quelque chose d'épatant, il faut que nous
le revoyions ensemble, Le lendemain nous assistons à
la même représentation et le surlendemaïin nous tra-
vaillions dans un atelier de M. Carpentier, et lui pro-
posions de perfectionner la projection sur l'écran !
J'ai done le droit de parler un peu de cinématog raphe,
puisque dès cette époque, je me suis rendu compte de
ce qu'il pouvait donner.
Eh bien, lorsque je regarde autour de moi, je me
rends compte que chez les dirigeants f rançais on en
est encore, pour le cinéma, à la fête de Neuilly!
Lorsque je parle à des gens qui devraient savoir,
dont le métier est de savoir les choses du cinéma et
que je leur dis que l'invention du cinématographe est
plus importante que celle de l'imprimerie, eh! bien,
beaucoup me regardent avec des yeux étonnés et
ronds.
Or, cela est vrail Et lorsque nous rencontrons les
frères Lumière, disons-nous pour mettre les choses au
point, que nous voyons les frères Gutenberg. Alors
seulement nous aurons une notion juste du cinémato-
graphe.
Lorsque je vois ce qui se passe dans le Monde, lorsque
je vois le Président Wilson — dans le moment de sa
floraison. — donner directement une lettre à la Fox-
Film, de facon à ce qu’elle puisse l’imprimer dans le
monde entier pour sa publicité, je ne puis que m'in-
digner de ce qui arrive en France, dans le pays où
le cinématographe est né et où il est encore soumis à
la législation des forains ? Pourquoi cet abandon ?
Il faut bien le dire avec franchise. S'il y a une crise
du film français, c'est qu'il y a une crise de l'ignorance
populaire, une crise de l'inintelligence parlementaire,
une crise de solidarité chez les cinématographistes
(Applaudissements).
Je m'excuse devant les parlementaires qui sont ici
de parler un peu brutalement, avec la brutale vérité,
RE OT OIL
COMPTOIR du CINÉMATOGRAPHE
Téléphone : ARCHIVES 24-79
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Lo (| >
20 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
de beaucoup de leurs collégues ; mais si eux, sont ici
c'est précisément parce qu’ils ne sont pas de ceux-là!
Je me permettrai maintenant de vous exposer un
programme. J'y ai été amené à cause de mes petites
vicissitudes personnelles et je vais les rappeler devant
vous. Mon malheur est celui de tous les autres.
Lorsque je les explique à des parlementaires qui n’y
ont pas encore réfléchi, lorsque je les raconte au
publie, lorsque je dis « j'ai fait ce film parce que j'en
ai assez du film américain] », il faut bien dire que je
retrouve partout une grande approbation. Certes, il y
a des films américains devant lesquels nous devons
nous incliner! Les Américains ont fait des choses
magnifiques ! il faut dire encore une fois les choses
comme elles sont; mais à côté de ces belles choses, ils
en ont commis de formidablement stupides; et alors on
ne me fera pas croire, à moi, qu’au moins pour la
sottise, nous ne sommes pas capables de lutter chez
nous et dans le Monde [... — (Applaudissements.)
Voici ce-qui m'est arrivé: J'ai voulu m'occuper de
cinématographe éducateur ; j'ai une vieille marotte, je
suis né professeur... Eh I bien, j'ai voulu faire du film
d'instruction et c’est Benoit-Lévy qui m'a entraîné dans
cette galère. Ilavaittrouvé un million pour cela. Au bout
de quelques jours d'étude, je lui ai rendu le million
qu’il m'avait apporté, ce qui est fort joli de ma part, et
je lui ai dit qu'il n’y avaït rien à faire dans l'état de la
législation française actuelle et de l’incompréhension
nationale : il n’y avait qu'à s’incliner. Alors je me mis
tout de même à creuser le problème dans sa totalité.
J'ai pensé qu’un grand film d'éducation capable d'in-
téresser tout le monde pouvait être produit dans une
grande salle, et avait ainsi la chance de s’amortir. Un
conseiller municipal de Paris suggérait aujourd'hui
encore l’idée de faire du film éducateur dans toutes
les éeoles de France, vous vous imaginez combien ce
serait pratique! 11 ne savait même pas le prix du film
vierge ! Cette entreprise reviendrait à un prix fabu-
leux T Il avait tout compté, excepté le prix! J'ai donc
fait ce film, de bonne foi, pour réaliser quelque chose
de possible dans le domaine éducatif. Je l'ai fait
d'accord avec mon ami Sandberg, qui a été, comme
toujours, d’une hardiesse généreuse. Je lui ai dit:
« Vous me donnerez le Cirque d'Hiver pour montrer
ce qu'on peut faire : et nous perdrons de l'argent
ensemble pour montrer ce qu’il est possible de tenter.»
Nous avons fait cet effort que personne n’a osé essayer
dans le monde. Qu'est-ce qui s’est passé ? J'ai vu se
dresser devant moi une catégorie de personnalités qui
devaient, d’après moi, maïs d’un geste immédiat, sans
réfléchir, m'aider! Il y a eu dans une certaine presse
cinématographique une levée de boucliers contre cet
effort! J'ai l'habitude d’être eng... par les journaux.
Depuis vingt ans j'ai pris l'habitude. Ça m'est tota-
lement indifférent ; mais il s’est trouvé des journaux
pour démontrer en deux colonnes, d’une façon péremp-
toire, que le public ne pouvait pas s'intéresser à cet
effort nouveau. Comme le public vient d’une façon
inattendue, prouver le contraire, ceux qui ont écrit
cela, je me demande quelle autorité peuvent avoif
désormais leurs lignes péremptoires ; ils n’ont donc
fait de mal qu'à eux-mêmes. Je ne cite cette affaire
que pour montrer que, lorsqu'il se fait un effort nou:
veau en France, il est utile que tout le monde se mette
derriére. Or, depuis le peu de temps que je vais al
cinéma, parmi les spécialistes, je vois que tous Ceux
qui devraient pousser en avant, considèrent seule-
ment de leur devoir, lorsqu'il y a une présentatio®r
d'organiser des entreprises, non pas de critique, mais
de débinage! (Applaudissements prolongés).
Or, lorsque nous avons exploité notre film éduca”
teur dans des conditions si difficiles, je me suis trouve
devant un percepteur ; il a commencé par prendre 100/0
pour les pauvres de Paris. La Ville de Paris commence
par vous prendre 10.0/0 pour ses pauvres, et avec cet
argent, savez-vous ce qu’elle a fait ? Elle envoie des
missions en Hollande et en Suède pour acheter des
films d'éducation ! Elle a envoyé des missions €l
Hollande ; mais elle n’en a pas envoyé à Epinay
(Seine). !
Ensuite, nous nous sommes trouvés devant la loi
d'Etat. Lorsque je parle à un parlementaire, je COn#
tate son étonnement devant cette loi fantastique quiä
été votée non pas contre les exploitants, comme on
pourrait le croire à première vue, mais contre les
cinématographistes français, car c’est eux d“!
finissent par payer la note! Eh ! bien, quand je leu
parle de cette loi, je n’en ai pas encore rencontré 41
qui la connût ! Et même au ministère des Financef
on n’en a qu’une vague idée. Je n'ai pas encore re
contré une personne responsable de cette loi; Per”
sonne ne veut avoir fait cette loi. Et cependant, elle
été votée à l'unanimité ou presquel
La taxe de 10 0/0 jusqu’à une recette de 15.000 francs!
Le Parlement a tellement envie d’obliger le public
français à aller dans de mauvais cafés cinématogra
phiques qu'il a avantagé ainsila mauvaise petite salle
quipe peut pas donner de beaux spectacles ! Ceux qd“!
font/15.000 frans de recettes par mois ont à payer uns
taxe de 10 0/0; au-dessus, c’est 15 0/0 jusqu’à 50.000 fr.
au-dessus, 20 0/0 jusqu’à 100.000, et au-dessus 25 0/0! Et
il faut naturellement ajouter toujours les 10 0/0 de
droits des pauvres de la Ville de Paris, tous les autre”
impôts payés par les autres industries.
Or, qu'est-ce qui arrive pour un film comme le
mien ? C’est l'impossibilité absolue de travailler. De*
possibilités de 35 0/0 de taxe sur la recette brute d'H?
film éducateur ! Ah bien, il faut être des brutes pour
avoir voté de telles taxes sur les recettes brutes, alOT*
que dans le monde entier on subyentionne le ciném
éducateur. Ah I oui, on répond : « Nous ne savio1*
pas », Eh! bien on ne tue pas une industrie, pare®
qu’on ne sait pas! On n’a pas le droit de ne pas saVO/!
certaines choses. ;
Je sais bien qu’il y a des arguments contre vott#
Je vais vous les dire. Jamais des cinématographiste*
ne se sont bien défendus ! Ils ont toujours fait des
démarches fragmentées. Chaque fois que je me trouV®
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22 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
devant une personnalité du cinématographe, je lui
demande : « Comment avez-vous laissé faire cette
chose-là ? » L'un répond : « Moi, j'ai été voir tel
ministre I >» Un autre fait : « Moi, je suis allé avec une
délégation voir tel député TI » Est-ce une façon de tra-
vailler ? EhT bien, non, il faut diriger par une idée
centrale, faire des démarches centralisées, donner des
documents, des textes aux parlementaires ! Si on peut
leur reprocher de ne pas savoir que le cinéma est la
troisième industrie en importance aux Etats-Unis,
d'ignorer les terribles répercusions de la carence ciné-
matographique française, on n’a pas le droit de
demander de connaître dans le détail une industrie
aussi compliquée ; c’est à vous de les leur faire con-
naître ; et, je le répète, lorsqu'on va au fond des choses,
il n’y a pas une crise de la cinématographie fran-
çaise, mais d’abord une crise des cinématographistes
français.
Voilà ce que je voulais vous dire, et je m'excuse sf
q ,
je n’ai pas ganté mes opinions. Ce sont des choses
désagréables à entendre et je vous remercie de les
écouter avec bienveillance. Mais tant pis, je ne suis
candidat à rien! Résumons. Pour toutes ces taxes,
c’est bien simple, plus le Parlement aura accablé le
Cinématographe-Spectacle et moins vous aurez de
cinématographistes français. La taxe, c'est une prime
à l'importation du film étranger I
Tout à l'heure, j'ai entendu un... murmure de déshon-
neur, lorsque M. Demaria a dit que les exploitants de
salles ne payent pas assez leurs fournisseurs français
de films ; mais comment le pourraient-ils aujourd'hui
avec les prélèvements énormes des taxes? Mais il faut
payer leur éclairage, leurs frais de location, d’amor-
tissement, la musique, la publicité, etc. C'est tout
naturel qu’ils cherchent du film à bon marché ; on les
y oblige. Il faut donc mener une lutte à fond contre les
taxes municipales et d'Etat! Tant qu'il y aura ces
taxes, vous ne ferez rien en France, vous n’obtiendrez
pas de prix rémunérateur pour le cinéma français.
Nous ne pouvons pas imposer à l'exploitant des prix
plus forts, c’est la faillite des grandes salles.
J'ai lu, l’autre jour, qu'un parlementaire réclamait
des cinématographistes dans toute la France, parce
que le cinéma peut retenir le paysan à la charrue,
l'homme dans la petite ville. Or, qu'est-ce qu’on fait
pour encourager les gens à monter des salles ? On les
empêche d’en aménager ! Il y amaintenant des villes
qui ont proposé d'ajouter des taxes municipales
jusqu’à 500/0 sur les écrans! Il n’y a plus rien à faire
dans ces conditions-là, que de se tourner les pouces au
lieu de tourner des films.
Et maintenant, la question douanière. M. Haudos sait
ce qu'il a à faire à cet égard. La législation étrangère
nous apprend que le film paie beaucoup moins cher
d'entrée partout ailleurs que chez nous. Ici, il n'y à
pour ainsi dire pas de taxe de douane, et le film qui a
coûté 10 millions à fabriquer à l’'étranger,paye quelques
sous d’entréelT
Mais l'important, voyez-vous, à mon sens, est de ne :
pas séparer les questions. Il faudra dire au ministère
des Finances qu'en supprimant les taxes nous lui
compenserons les recettes par les douanes. Ainsi
l'administration des Finances, qui ne calcule que
d’après les colonnes d’un registre, et sans voir la vie,
acceptera vos doléances. Ainsi, on plaira aux bureaux!
Il ne faut pas séparer la question douanière de Ja
législation du cinématographe français, auquel il faut
désormais accorder un statut total! 1%
M. le ministre des Finances, que j'ai vu, est acqt® 4
notre cause] Il ne demande qu’à l'étudier ; de même
que M. Honnorat, M. Maurice Gobrat l’est aussi. Tous
ne demandent qu’à l’étudier à fond, mais pour réu88lls
il faut, à toute force, que nous restions d'accord, il n£
M. Louis FOREST
faut pas qu'il y ait des murmures de déshonnetf
contre les exploitants. Tous ces intérêts sont Con
nexes ; et mêmele cinéma éducateur est lié au film
dramatique; car il n’y a qu’une industrie cinémat0
graphique.
Aujourd'hui, si je parle avec cette hardiesse,
que je suis dans une excellente position pour prendre
votré défense. Je crie sur tous les tois qu'étant donnée
les taxes stupidement prohibitives, je ne ferai plu”
cest
24 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
ASE Ep nn EE PA AE D dieu) 2). VS
rien. Tant pis, si, en haut lieu, les gens ne sont pas
assez'intelligents pour comprendre que nous perdons,
en tuant directement et indirectement, le. cinéma
français, toute notre gloire à l'extérieur.
Voyez les Argentins ! C’est un Argentin expérimenté
qui me l’a dit. Depuis le milieu de la guerre, ils n'ont
plus vu, sur la guerre, que des films américains.
Demandez à un gamin argentin: « Qui a gagné la
guerre ? Il vous répondra net : «Les Américains 1... »
Ailleurs, à Paris, un professeur faisait un cours sur
les volailles? Il faut bien après tout qu'un enfant sache
ce que c’est qu'une poule ! Eh bien, qu'est-ce qu'on à
montré à ces enfants ? On leur a montré un beau film
étranger, dans lequel figuraient la poule Dorcking, la
poule Leghorn, pas une seule de nos magnifiques
poules : la Bresse, la Faverolles, la Houdan panachéel
Elles ne paraissaient pas sur l'écran. Dans ces condi-
tions, qu'est-ce qui se passe ? C'est que quand vous
allez maintenant dans les concours d'aviculture, les
amateurs demandent des Dorcking. On ne connaîtra
plus en France que les poules étrangères. Voilà où on
en arrive, lorsqu'on ne comprend pas la force moderne
du cinématographeT
J'ajouterai encore un mot plus important: nous
perdrons nos colonies & cause du Cinéma étranger.
Ainsi, nos Arabes sont obsédés par le film améri-
cain ! la France, elle, peu à peu disparaissant des
écrans, disparaît ainsi du monde pour les peuples qui
ne savent pas lire 1 Et alors c'est la faute des lois
françaises qui tuent le film français pour de sottes
expériences fiscales quine mênentpasloin, puisqu'elles
finissent par supprimer l'impôt en supprimant la
matière imposable. Vous pouvez supposer qu'elle
serait la prospérité du commerce français, s'il n’y
avait pas ces taxes! J'ai essayé de convaincre M. Mar-
sal. Je ne sais pas combien on importe de films amé-
ricains et étrangers en France! On n'a dit: 30 millions!
Si nous pouvions réduire cette exportation, voyez ce
que nous gagnerions sur notre change, à commencer
par l'Etat Et nous deviendrions exportateurs, et nous
aurions de bon films.
Voici, rapidement, un plan à reviser sans doute :
Le film d'éducation, quel qu'il soit, passé dans une
école ou dans une salle, sera totalement détaxé comme
il l’est dans tous les pays du monde qui ont souci de
l'éducation T Puis il y aura une détaxation propor-
tionnelle pour toutes les salles cinématographiques
qui passent des films éducateurs, proportionnelle au
métrage sur la taxe diminuée, avec suppression des
paliers. il y aura une détaxation encore proportion-
nelle pour les métrages français de film de spectacle.
Nous serons ainsi doublement protégés. D'abord, par
la douane; mais c'est une arme à double tranchant.
Il ne faut pas en abuser. Nous avons le droit de dire :
nous sommes mutilés par la guerre; nous ne pouvons
pas, avec un bras de moins, supporter la concurrence ;
donnez-nous un instrument pour remplacer notre
membre mutilé. Pas de bêtises, c'est-à-dire pas d’excés
de demandes. Ne demandons pas trop! Les Allemands
sont arrivês à ne laisser entrer chez eux que 15 0/0 de
leur production. Nous ne ferons pas cela ! Ce serait
idiot. Il faut que nos salles cinématographique®
puissent vivre avec le film étranger, à la condition
qu'il soit bon, — et non plus, comme aujourd’hui, à la
seule condition qu’il soit bon marché.
Le film français a été le premier du monde! Il peut
le redevenir. Il est tout de même typique qu'on appelle
à l'étranger des metteurs en scène et des artisans du
film français T Aujourd’hui, j'ai reçu d'Américains une
proposition d'aller faire mes films d'éducation en Ame
rique T Et ici, en France, je serais obligé de ne plus
utiliser les gens avec qui'je pourrais faire du cinémi
d'éducation, à cause de lois ineptes ! Alors que fera
t-on de ceux qui vivent du cinéma : artistes, auteul®#
opérateurs ? C'est alors que le droit des pauvreë
jouera, nous serons tous aux guichets de l'ASSI*
tance. ;
Hier, M. Georges Claude, le génial créateur de las
liquide, m'a dit: « Ce n’est pas possible que ee qui se
fait en Amérique, nous ne le fassions pas icil vas
avait des idées magnifiques sur le cinéma, mal”
comment les réaliser si l'Etat etles villes nous enlèvent
les moyens de travailler ?
Je vous en supplie: qu'il sorte quelque chose de
cette soirée; qu'on nefasse plus qu'une seule démarche
que tout le monde fasse le même effort! Qu'on n'aille
pas voir trente-six personnalités différentes... Groû-
pons-nous derrière ceux qui sont ici: disons aux Pal”
lementaires : voila des textes ! J'entends toujour#
réclamer des lois, en effet, et je n'ai pas encore reel
contré un cinématographiste qui sache vraiment ce
qu'il veut! Il faut avoir une seule idéeT Si vous voulez
centraliser ainsi vos efforts, je crois que nous
sommes à la veille de la victoire ; on commence ë
comprendre. On commence à savoir que M. LIOY®
George s'intéresse personnellement au film anglai*
que M. Wilson fait de même ! Comme nous l'avons en
grand l'esprit de suivre qui n’est malheureusemel
pas l'esprit de suite, tout le monde se sent pris du
besoin d'imiter les autres ; car si nous avons de pl0°
digieux individus, nous avons, par contre, des collec”
tivités quine cessent de briser leurs efforts, tant que
l'exemple ne vient pas du dehors ! L'exemple vient du
dehors, immense, et, si nous n'y prenons garde, morte
pour nous! Dans cette urgence, nous pouvons
railler au bien.
J'en ai dit assez: vous allez avoir le plaisir d'en
tendre M. Haudos, homme pratique et dévoué. Mauës
encore une fois, laissez donc tranquilles vos petite”
affaires particulières ; ne parlez pas de vos intérêts
spéciaux. Lorsque vous demandez quelque chose VO
faveur du film français, ne séparez jamais l'intérêt du
film cinématographiste, de l'artiste, de l'auteur; des
intérêts du propriétaire de salle. Parlez toujour#
avant tout, de l'intérêt national qui est vraiment
sincèrement, dans le plus profond de la vérité, Ée
jeu, et alors vous serez sûrement entendus! (Salvé?
d'applaudissements.)
=
——|
=
“EDUCATIONAL ”
La Pêche aux Truites dans la Rivière Flathead
DOCUMENTAIRE
Longueur approximative : 121 mètres.
* CHRISTIE COMEDIES”
LA GRANDE AVENTURE
COMIQUE
Longueur approximative : 315 mètres.
“UNIVERSAL FILM”
UNE FEMME SUBTILE
A Comédie dramatique en cinq parties 4
Interprétée par Miss PRISCILLA DEAN
Longueur approximative : 1.675 mètres — 2 affiches — 1 série de photos.
au
Ra
TT }
20 novembre 1920, à dix heures précises du matin,
24 décembre 1920
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Ciné MAX LINDER, 24, Boulevard Poissonnière. — Programmation du
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26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Discours de M. HAUDOS,
Président de læ Commission des Douanes
& la Chambre des Députés.
Mesdames, Messieurs,
Fort heureusement, j'aperçois que ma tàche est sin-
gulièrement simplifiée par les discours que vous venez
d'entendre. Je dois cependant accabler de reproches
mon voisin de gauche, M. de Morlhon qui, tout à
l'heure, a abusé des remerciements qu'il se croyait
obligé de m'adresser.
Je voudrais qu'il soit bien entendu que quand mon
collègue et ami M. Néron, rapporteur général de la
Commission des Douanes,et moi-même avons répondu
à l'invitotion qui nous était adressée, nous accomplis-
sions un véritable devoir. Nous sommes dans une
période difficile au point de vue économique et notre
tâche à nous est tout ce qu'il y a de plus difficile, car
elle consiste purement et simplement à essayer d’ap-
porter notre effort pour seconder la production natio-
nale française, lui permettre de ressusciter et, nous
l'espérons bien, de prospérer plus qu’elle prospérait
avant la guerre,
Lorsque nous rencontrons sur notre route des indus-
triels qui font appel à notre concours, qui nous expo-
sent leur situation malaisée, qui comptent sur nous
pour surmonter des obstacles multiples qui se dres-
sent sur leur route, notre devoir est de répondre à
leur appel. Quand M. de Morlhon est venu, il y a déjà
quelques mois, m'entretenir de la situation difficile
dans laquelle se trouvait la cinématographie fran-
çaise, je lui ai dit, comme je le dis à tous les industriels
qui s'adressent à moi: nous n'avons pas le droit de
ne pas vous entendre et vous pouvez être assurés du
concours le plus absolu que nous sommes résolus à
vous apporter dans les circonstances actuelles.
Au fond, quelle est la situation vraie dans laquelle
vous vous trouvez: par les conséquences de la guerre
vous avez une industrie qui ne se trouve plus dans
des conditions normales de fonctionnement, vous
avez, comme tous les industriels français, sur votre
chemin, les difficultés les plus considérables et vous
avez en particulier à lutter contre les industriels étran-
gers qui, eux, n'ont pas eu à subir de la même ma-
nière, avee la même rudesse, les conséquences redou-
tables de la guerre.
Tout à l'heure, avec beaucoup d'esprit, M. Forest a
fait observer que vous n’aviez pas seulement à lutter
contre la concurrence étrangère, mais que vous aviez
à lutter contre l'ignorance et l'inexpérience, non seu-
lement de la nation, mais, ce qui est beaucoup plus
grave, des dirigeants de la nation. :
Que M. Louis Forest et vous tous, vous VOUS rassu-
riez! Je pense que tous mes collègues qui sont ici
n'ont pas pris au tragique les critiques un peu acerbes
de M. Louis Forest, et qu'au contraire, ils les ont écou-
tées avec beaucoup d'attention et d'intérêt, parce
qu'elles sont pleines d’un enseignement que nous
sommes tout à fait résolus à mettre à profit; et ss
de mes satisfactions de ma soirée de ce soir, c'est
d'avoir appris beaucoup de choses, bien que je sava*
déjà, par le menu, mais plus complètement que peais
coup d’autres, quelle était la situation de la cinéma
tographie française et quelle était la cause de cette
situation, Eh bien! Messieurs, je ne veux pas rentrés
dans des détails techniques qui seraient sans doute
insupportables, mais je veux me permettre de vos
donner un conseil, donné déjà par M. Forest lui-même:
I faut avant tout que votre union soit parfaite. f
vous a dit: Restons unis, ce n’est pas la crise de Ja
Cinématographie française dont il s’agit, mais la CSS
des Cinématographistes françaist Oui, restez nus
c'est là le conseil vraiment efficace qu'on puisse VOU?
donner. Reste au Parlement le soin d'établir la 1égi#
lation douanière. ;
Je vous le dis: vous pouvez compter sur nous dt
façon absolue et totale. Vous pouvez être assurés qi
toutes les mesures, sans exception, que vous jugerie?
nécessaires et indispensables pour vous permettre df
travailler, pour que vous réussissiez et que ot
retrouviez une prospérité perdue, nous les prendrons
avec empressement, nous lutterons avec vous pot
vous les faire obtenir, parce que nous croyons danÿ
la politique que nous envisageons, que les mesure*
de protection que nous considérons comme indis pen
sables pour vous seront acceptées par tout le monde
sans discussion. Nousluttons dés maintenant pour vos
les assurer et que vous soyez sûrs de les obtenir. SeU?
lement, il faut que vous soyiez d'accord entre vof
que jamais la moindre division se glisse dans VO*
rangs à quelque branche que vous apparteniez dan#
l'industrie de la cinématographie française. "
Puisque vous êtes organisés, délibérez, causez entfe
vous, discutez les questions qui se posent sous toute”
leurs faces, et puis élaborez des conclusions, et quan
vous les aurez arrêtées d’une façon unanime, apPOi
tez-les nous, nous les ferons nôtres et nous les feron#
triompher.
Voilà le premier conseil que je me permets de vois
donner en m'en excusant. Je voudrais ajouter autre
chose. k
Je suis au courant des différents projets de 10%
douanières qui ont été proposés. Il y en a dans ni
nombre qui m'ont paru être des propositions quelqu”
peu exagérées. Ne tombez pas dans ce travers 4
l'excès de la protection: elle serait une sorte @£
muraille de chaînes autour de vous. Je vais vous émet
tre une idée qui était simplement la mienne, si je sé
me suis pas trompé. Soyez modérés dans les réclamt
tions, les revendications que vous pourrez formuler
En me plaçant au point de vue de la concurrent
étrangère, c’est peut-être vers une protection complète
que je devrais au fond borner ce que j'ai à dire ce s01P
C'est essentiellement notre tâche; mais j'ai été tré”
frappé par les observations que M. Forest a faites sul
la législation intérieure. Bien que ce ne soit pas da
mon champ d'action, je vais tout de même dire #
CINE OCATION.
EIRE
94 rue /AINT- LAZARE 1 F\
MR EE
ie LAN
es
PRÉSENTE RE 15 NOVEMBRE.
LE SECRET DU PÈRE
Comédie Dramatique d'Aurèle 8IDNEY,
Interprétée par l'Auteur. -- 1.500 m. environ
Affiche 120 *X 160. — Photos
UNE BRUTE
Scène Dramatique de Maurice LEVEL,
Interprétée par Suzanne BIANCHETTI
et Jean SIGNORET, avec André NOX.
750 m. environ
Affiche 120 X 160. — Photos |
UNE MONTRE ENSORCELÉE.
Date de Sortie du Programme : 17 Deceribre 1920.
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Mise en scène de Robert SAIDREAU
Interprétation de Andrée FÉRANNE, du Palais-Royal et de Jacques de FÉRAUDY, de la Comédie-Française
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À ir ps
«Mise en scène de Robert SAIDREAU
PRÉSENTATION SPÉCIALE
au Ciné “ MAX LINDER ”
le 25 Novembre 1920
Date de sortie : 31 Décembre
Affiches 120 X 160 -- Photos
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… Gladys Roland …
… Yvonne Fursey …
… Lucy Archer …
Ÿ vonne Marescot
BR
: Sont les noms des Interprètes
de
L'HOMME 20 VENDIT
SON AME a DIABLE
mis en scène
Pierre CARON
OO OC CCC LE
UBURURURRR RUR RUR
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LIN LNN NN LL LL)
ERRERRRENE
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VB RU
1
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EU
33 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
mot à ce sujet (je crois que dans la circonstance, je
serai l'interprète de tous mes collégues qui sont ici).
I y à indiscutablement des réformes importantes à
apporter dans l'état de choses en ce qui concerne par-
ticuliérement les taxes fiscales. Soyez convaincus que
nous nous assimilerons ce qu'il y a de fondé dans les
critiques qui ont été faites tout à l'heure, dans le but
d'être vos défenseurs, d'obtenir que le Parlement,
dans l'intérêt du pays, agisse en faveur de vos intérêts
particuliers, comme M. Forest vient de le faire remar-
quer.
Voilà ce que j'avais à vous dire. Je n’ai pas besoin
d'ajouter qu’il y a une question qui se pose, c'est de
savoir quand on passera à la réalisation, quand on
pourra obtenir pour vous les mesures qui peuvent
vous être nécessaires au point de vue douanier, taxe
fiscale, ete. Il est clair que devant être résolues par
la réforme des taxes, la question me paraît devoir
être abordée dés la discussion du prochaïn budget.
En ce qui concerne les taxes douanières, j'ai cons-
taté qu'il n'y avait pas, sur l'opportunité des mesures
à prendre, un accord tout à fait complet entre vous.
Vous pouvez obtenir, à la condition de les formuler
d'une manière précise, des mesures de protection
d&uanière dés maintenant. On peut procéder en Ce
qui concerne l'industrie cinématographique comme
on à procédé, par exemple, pour les fabricants d'ins-
truments de musique et de phonographes. J'ai lu dans
un mémoire, qu'on porterait atteinte à certains inte-
rêts respectables et qu’il faudrait plutôt envisage”
des mesures dans un délai éloigné, peut-être de deux
ans, c'est à vous de vous prononcer. Voilà une fois
de plus l'exactitude de ce que disait M. Forest: il est
nécessaire qu'il y ait entre vous une union étroite c
indissoluble. Dressez done votre cahier de revendir
‘ations, apportez-le-nous avec la signature de tous les
industriels du cinématographe et vous pourrez COMP
ter sur nous pour assurer votre protection. Les met”
bres du Parlement vous aideront à triompher. Ils
prennent l'engagement de vous assurer la victoire et
d'assurer ainsi la prospérité d’une industrie nationale
appelée à jouer dans l'avenir le rôle le plus impolr
tant.
(Applaudissements prolongés. Ban).
PETITES SILHOUETTES DU BANQUET
M. EDMOND BENOIT-LÉVY
90000 À
OBsese 29) 02022880
So 2%
9 9 © o
9 M PO S
Onoc 20 0 Cu
o © 9500
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M. ROMAIN
COOLUS M. G. MONCA
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MONAT
Pour une fois
La Presse fut unanime
Le Secret de Rosette Lambert
est un absolu Chef-d'Œuvre.
ENTREPRISES CINÉMATOGRAPHIQUES ADOLPHE OSSO
71-90 Société Anonyme au capital de 1.500.0c0 frs Adresse Télégraphique :
85-84 PARIS -:- 416, Rue Saint-Honoré -:- PARIS ADOSS) -PARIS
Pour la location s’adresser :
Directeur de la Location: M FPFHILIBERT ROBIN
Pour Région Lyonnaise et Alsace-Lorraine : M. BOULIN, 81, Rue de Ia République, Lyon
Pour Région du Midi: M. GIRAUD, 4, Rue Grignan, Marseille.
Téléphone CENTRAL
40 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
SR SU en DEN d'OS A CL NS DE ARE rt RC
Les Présents :
Assistaient au banquet du 4 novembre 1920
MM. HAUDOS, Député, Président de la Commission
des Douanes; Romain COOLUS, Président de la Société
des Auteurs et Compositeurs dramatiques, Délégué
général de la C. T. L.; Louis FOREST, Gabriel BER-
NARD, Victor BASCH, Marius MOUTET député,
-NÉRON, député ; BENOIT-LÉVY, Président du Syndi-
cat des Directeurs de Cinémas des Grands Boulevards:
DEMARIA, Président de la Chambre Syndicale Fran-
çaise de la Cinématographie: BRÉZILLON, José GER-
MAIN, Délégué général-adjoint de la Confédération
Générale des Travailleurs Intellectuels: Comman-
dant OLIVIER, Serge SANDBERG ; SAUVAIRE, Direc-
teur de la Phocéa-Film: Maxime LÉVY, Directeur du
Studio de Joinville; Charles DELAC, Directeur de la
C'° Générale Française de Cinématographie ; GUGEN-
HEIM et Pierre DECOURCELLE, Directeurs de la
Société Cinématographique des Auteurs et Gens de let-
tres, KASTOR, Directeur de l'Agence Générale Cinéma-
tographique ; GUERNIERI, ROSENFELD, DEUTSCH,
VUILLERMOZ, E. FOUQUET, Charles LE FRAPER,
Vice-Président de l'Association professionnelle de la
Presse Cinématographique; LOUCHET, SIMONOT,
J.-L. CROZE, BOISYVON, DUREAU, Vice-Président
de l'Association professionnelle de la Presse Cinéma-
tographique ; H. BLANC, DE SIMONE, M. et Madame
VERHYLLE, G. KENDREW, DE REUSSE, Marcel
BONAMY, M. et Mme G. WAGUE, René HERVOUIN;
G. de MORLHON, Président de la Société des Auteur*
de films; POUCTAL, Daniel RICHE, G. MONCA; pis
NOLA, BOURGEOIS, G. LEPRIEUR, Félicien CHAMP
SAUR, de BARONCELLI, NALPAS, G.de BUYSIEUX
M. et Mme Henry KRAUSS, Louis FEUILLADE, Dire
teur artistique de la Socièté des Etablissements Gais
mont ; J.-J. RENAUD, Alex. DAL MEDICO, M. et Mme
Séverin MARS, Renée SYLVAIRE, Gina RELLY
LEPRINCE,Luitz MORAT,A.VERCOURT, P.REGNIER;
CAILLARD, LIABEL, BRESSOL, LE SOMPTIER, MS
NOUSSY, Jean HALLAURE, André LEGRAND, HenY
HOURY, BOUDRIOZ, VORINS, SIMON MAX, HERY E,
LEHMANN, M. et Mme PAGLIERI, HÉRAULT,RYDER:
M. et Mme CHARTRETTES, RIVERS, Mlle NOPE
M. et Mme SEGUIN, M. et Mme H. LEGRAND, Miche
LEGRAND, Jean LEGRAND, Jacques COR, DULAC:
Les Excusés :
MM. Hugues LEROUX, sénateur; LUCHAIRE, chef
du cabinet de M. HONNORAT, ANTOINE, Tes
BERNARD, Raymond BERNARD, Emile BERR, Miche
COISSAC, Président de l'Association professionnelle
de la Presse cinématographique, GRÉTILLAT, Mauric®
de MARSAN, MAUDRU, Emile COHL, Guillauis
DANVERS, Roger LION et Roméo BOSETTI, s'étaien
excusés.
SEULS..:
les Établissements
|. AUBERT
124, Av. de la République
(Agences en province
sont les
concessionnaires
exclusifs
des
CharbonS
É $
SIÉMEN
(5 Types)
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Demandez n0$
CHARBONS spécial
pour
courant alternatif L
LOTIS TITI PITI TE
Résultats
Incroyables
———
is
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2!
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15 Aovembre 1920 à 94H5 du malin
Cinéma, Select 8 Aivenug de ich y
fs
ÆLECL
_ LME Chonn eut devons puéoenle
V2 |
VDS 272 Ut
{AGmedic avec Amen
( Selz nick )
RÉ oEe
|| [SELECT PICTURES
HArAO
D demande de plusieurs directeurs, le Film “ HOMME VOICI TES RICHESSES ? (livrable le 17 décembre)
premier de la série Philosophie Pratique sera présenté à nouveau le 15 novembre
5 a. LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
APP:EE ; :
DE LA CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉMATOGRAPHIE
DU SYNDICAT FRANÇAIS DES DIRECTEURS DE CINÉMAS
DU SYNDICAT DES CINÉMAS DES GRANDS BOULEVARDS
DE LÂ SOCIÉTÉ DES AUTEURS DE FILMS
DE L'ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DE LA PRESSE CINÉMATOGRAPHIQUE
FRANÇAISE.
Au cours d’une réunion tenue à la Chambre de
Commerce de Paris, sur la demande de M. le
Ministre des Finances, plus de 400 Présidents des
Chambres syndicales de la région parisienne ont
décidé à l'unanimité ‘de consacrer à l'achat de
titres de rente de l'emprunt, les recettes ou débits
de la journée du jeudi 25 novembre, et toutes les
Chambres de commerce de province ont suivi cet
exemple patriotique.
I est inutile d’insister sur l'importance et la
portée de cette manifestation nationale qui aura
une répercussion considérable à l'étranger, où,
bien des fois, comme nous l’a fait remarquer
M. le Ministre des Finances, le rôle de nos indus-
triels et de nos commerçants a été dans des
circonstances analogues, l'objet de vives cri-
tiques-
Les associations Cinématographiques de Paris,
ont donc décidé d'un commun accord de centra-
liser les versements de tous leurs adhérents dans
une caisse commune ; en conséquence, elle les
prient de vouloir bien adresser le montant de leurs
souscriptions sous forme de chèques ou de
mandats à M.le Président de la Chambre Syn-
dicale Française de la Cinématographie. Ces
chèques et mandats seront versés à un compte
ouvert spécialement à la Banque de France,
laquelle enverra directement à chaque souscrip-
teur un reçu provisoire en attendant la délivrance
des titres.
Ces versements qui devront être fait pour la
facilité des comptes, par multiples de 100 francs,
resteront strictement anonymes, puisqu'il ne sera
publié aucune liste de souscription, mais simple-
ment leur montant total.
Il est entendu que l'administration des. Finances
n'exercera aucune enquête ou contrôlé sur les
sommes versées qui Conserveront ainsi un carac-
tère absolument spontané ; leur importance sera
entièrement laissée à la bonne volonté de chacun.
De plus, il a été décidé d’affecter à la « Mutuelle
du Cinéma », en formation, le montant de la ris-
tourne de six centimes par franc de rente, qui
nous a été spécialement consentie par la Banque
de France sur le montant de notre souscription:
Les Présidents des Sociétés Cinématographique*
de Paris comptent donc que tous leurs membre“
sans exception auront à cœur de répondre ja
gement à leur appel, non seulement pour affirme?
le succès de l'Emprunt, mais pour que la Cinéma
tographie occupe un rang honorable dans la liste
des souscriptions des corporations. l
IL est rappelé que par une disposition spéciale,
les titres de rente de cet emprunt pourront servir
à acquiter, entre les mains des percepteurs, les
bénéfices de guerre. 1
Jules DEMARIA, Président de la Chambre
Syndicale Française de 1
Cinématographie.
L. BRÉZILLON, Président du Syndicat Fra
çais des Directeurs dé
Cinémas. L
BENOIT-LÉVY, Président du Syndicat des
Cinémas des Grands Bo
levards.
C. DE MORLHON, Président de la Société deÿ
Auteurs de Films.
Michel COISSAC, Président de l'Associatio!
professionnelle de la Pres#*
Cinématographique.
; : À és À
Les chèques où mandats doivent être adress ‘
° +. or : : ec
M. Jules Demaria, 35, rue de Clichy, Paris, AY
une lettre indiquant très exactement le nom ©
l'adresse du souscripteur. 1
Le personnel, employés ou ouvriers de la corp?
ration est aussi appelé à participer à cette sous
cription. à
MM. les Directeurs de Cinémas ou tous autre”
établissements cinématographiques qui désir
raient avoir devant leur porte un panneau por
recevoir des affiches de l’'Emprunt sont priés *
le demander à M. le Président de la Cham à
Syndicale qui le fera aussitôt délivrer par l'adm?
nistration des Finances.
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 43
RECENSEMENT
des Cinémas Français et des Villes dépourvues
de Cinémas
(77° Liste)
ORNE
Se
ALENÇON. — 208 kil. de Paris, 17.378 habitants.
lectricité. 11 existe deux établissements cinémato-
Sraphiques : Le Cinéma Familia, 6, rue Saïnt-Blaise,
Arecteur M. Planchon, et le Cinéma du Cercle Catho-
Que, avenue Wilson, Directeur M. l'abbé Fauvel.
ARGENTAN. — 192 kil. de Paris, 6.870 habitants.
4Z. I] existe un Cinéma, rue du Beigle, 7, Directeur
1 Vivat.
ATHIS. — 29 kil. de Domfront, 2.443 habitants. Il
existe pas de Cinéma. À voir sur place.
BELLÈME. — 189 kil. de Paris, 2.187 habitants. Il
Nexiste pas de Cinéma. Essai à tenter.
DOMFRONT. — 254 kil. de Paris, 4819 habitants.
lectricité. I1 existe un Cinéma : Le Cinéma Familia,
Tue Maréchal Foch, M. Giraud, Directeur.
LA FERTÉ-MACÉ. — 40 kil. de Paris. 6.033 habi-
lants, Electricité, gaz. Il n'existe pas de Cinéma.
SSai à tenter.
. LAIGLE. — 140 kil. de Paris, 5.698 habitants. Gaz,
“ectricité. Il existe un établissement cinématogra-
Phique : le Cinéma l’Aiglon, 5, rue de la Gare, Direc-
léur M. Ballue.
, MORTAGNE-SUR-HUISNE. — 154 kil. de Paris,
28 habitants. Gaz. Il n'existe pas de Cinéma. Essai à
Enter,
SAINT-GEORGES-DES-GROSEILLERS. — 94 kil. de
Omfront, 2.280 habitants. I1 n'existe pas de Cinéma.
Yoir sur place.
ÊES- — 187 kil. de Paris, 3.922 habitants. Il existe
dl établissement cinématographique : le Cinéma des
milles, rue du Grand Feiche, directeur M. Bacino.
TINCHEBRAY. — 962 kil. de Paris, 3.809 habitants.
12. Il existe un établissement cinématographique :
© Cinéma des Familles. è
ï VIMOUTIERS. — 195 kil. de Paris, 3.151 habitants.
ÉXiste un Cinéma. Directeur M. Graillot.
(4 Suivre.) LE DÉNICHEUR.
Joindre un timbre de 0 fr. 25 pour la réponse, à
0 à
“tes les demandes de renseignements.
LU
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Q 24, Rue de Trévise, PARIS-9°
x nn TR RTS TNT D TT NT STATUTS NNNUNTNNNANNNNNANANN UN ANNNNANNNNNNN NAN TNUNNNANNNNNNNUN MEN CLIC LS
The French Film World
By PIERRE A. D'URVILLE
ESC
Mare Theatres Needed
In England, as well in all the rest of the world
at the present time, there seems to be a very
great shortages of ordinary housing facilities.
The woerd has gone out that the people must
be provided with suitable home before permits
will be given to erect picture theatres.
In France there is a general complaint because
of the very low prices which are being paid by the
theatre for the use of the films, and the present
condition of business in France is not too
healthful. There are entirely too many pictures
availables for the number of theatres to be served
and remedial legislation has been under conside-
ration, with a view to reducing the number of
production brought into the French market.
This tends to encourage the manufacture of
French raw stock and the printing of positive
films for foreign negatives in France, as discou-
raging, if not entirely debarring the shipment of
positive prints in quantities into that market.
Granting licences to operators.
The County Council at Lyon has published a
decree to the effect that only operators holding a
certificate of proficiency can be employed in
public kinemas after january 1 st. 1921. Exhibitors
and directors in the (departement) district of the
Rhône are not allowed to employ operators that
have not been granted this certificat of profes-
sional proficiency issued by the prefect.
A board of examiners will advice on the issue
of these certificate under the contral of a general
secretary and composed of : (Voting members) a
deputy of the Mayor. An engineer of the gas com-
pany, an engineer of the eletric coy of the Rhône,
an inspector of the Boarü of trade. À municipal
engineer the chief of the fire brigade of Lyon, the
inspector of municipals theatres : (consulting
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fr 74 H + ; À
À LIRE #
Pa TARTARIN lei
JE
nan CÙ
à
... Si Tarascon résume le Midi... Tartarin résume Tarascon... j
... On connaît ses exploits... L'étonnante odyssée de ses chasses au lion d'où il
ramène ce superbe chameau, le dernier de l'Algérie...
(Alphonse DAUDET, Tartarin sur les Alpes):
Li
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ne
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24 et 351 Décembre
Mise en scène par
Interprétée par
G
| L , l'artiste qui a créé
le rôle à la Porte Saint-Martin 5
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exemplaires du roman de DAUDET pour qu'ils puissent les vendre dans leurs salles.
ARR
46 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
members) a member of the kinematograph exhibi-
tors union a member of the kinema operator
syndicate of Lyon. À representative of the moving
picture industry. Candidates must be over the
age of 18 years, and file with the Prefecture a
request with full names, place and date of birth.
Nationality and résidence ; and many other parti-
culars are required before one’s can be an official
operator. The board will draw up a program of
trials and questions. to be submitted to candi-
dates, after adjournment candidates may apply
for a new examination three month later. The act
is considered by many as an abuse and is to be
challenged by the kinema exhibitors of Lyon very
soon.
Broken Blossom.
We had this weck Le Lys Brisé trade's show.
Which has been a great success. Presented to the
french people at thé beautifull hall « Marivaux »
in the Anglo-American way with stage effects
singers etc. It is the first time that a film is
presented way in France this. « Broken Blossom »
following the general feeling at the trade show
will have as big a success in France as it mej
in England. ;
La Semaine Anglo-Américaine
Par Pierre A. d'URVILLE
RSC
Machinerie cinématographique anglaise
Nos amis Anglais, très fiers, et plus épris que
nous du «cinéma», revendiquent l'honneur d’avoir
su vulgariser les premiers la cinématographie. Ils
prétendent même donner à leurs ingénieurs le
mérite d'avoir eu l'intelligence de mettre à profit
la belle idée de Lumière et d'en avoir fait le plus
répandu et le plus populaire des amusements. Les
premières bandes perforées, et les premiers pro-
jecteurs ont été, selon eux, fabriqués sur le sol
britannique, et à ce titre ils classent leurs appa-
reils Cinématographiques parmi les meilleurs.
Sans chercher à discuter ce droit de priorité, que
sait se réserver tout bon Anglais sur chaque chose,
nous nous Ccontenterons de reconnaître simple-
ment la grande précision et le fini de certaines de
leurs pièces de mécanique. En matière de projec-
teur, d'appareil de prise de vue, de tout ce qui est
machines cinématographiques, il y a certainement
en Angleterre des firmes qui se sont fait une répu-
tation universelle. Je n'en citerai qu'une des prin-
cipales, nouvellement accrue, la Beck Cinemato:
graph Manufacturing C° Ltd, qui vient de s'établir
dans des locaux entièrement neufs, en plein
Shaftesburg Avenue, fabricant du projecteur Beck
« Victor », très répandu en Angleterre. Sans
décrire cet appareil de projection, je me conter
terai de faire remarquer que c'est un appareil tre*
perfectionné. Cette maison construit et ven
toutes sortes de machines et accessoires, tout ce
qui peut être désiré pour l'aménagement d'un
cinéma ou théâtre est à la disposition de l'ache’
teur, dans les vastes salles de la « Beck House ?:
Les sous-sols renferment deux théâtres mini
tures, entièrement agencés, avec les derniers pe
fectionnements de l'éclairage électrique; diver®
plans de mobiliers et de décorations, en différents
styles, formant comme autant de salons d'expo$
tion, ce qui permet au visiteur de se rendre un
compte exact de leur effet réel.
Aux salles de « vision » se rattachent des € s
bres d'examen et de coupure; des magasins poui
les films, tous destinés aux clients, qui peuvent
éventuellement y projeter leurs films. Un expert
est en permanence, à leur disposition, pour le Le
où ils désireraient des conseils sur des modifiti”
tions, coupures ou nouveaux titres à faire.
Cette Compagnie se spécialise dans la fabrice”
tion de projecteurs légers, pour salon, et dispos®
de trois nouveaux brevets qui promettent d'inté
hat
: ER de . d'un
ressants résultats. Il s’agit premièrement: de
écran solaire «Niajara » qui permet de faire de
projections en plein jour, malgré le soleil 1e plus
fort, sans aucun préjudice pour l’image. Les image®
ainsi projetées seraient aussi claires que celles
qui sont faites dans les conditions ordinaires, eb
chambre noire. Le perforateur Beck, la résistance
automatique sont les deux autres brevets: 8
manufacture des objectifs Beck a depuis de 105
gues années acquis à la maison une réputation
qui fait des envieux dans le Royaume-Uni.
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 47
Dernière heure
Le « Gaumont Graphic » et le « Topical Budget »
ls films d'actualités londonniens viennent de
lEmporter un gros succès qui frise, tant soit peu,
record de la vitesse en tant que production de
film. Ils ont, en effet, donné à leur public toujours
Wide de nouvelles cinématographiées, le retour
de Son Altesse Royale le Prince de Galles, qui
Vient de faire un voyage de 45.000 milles dans son
Mpire. Les vues prises à Portsmouth et à Londres
ans la journée du lundi étaient projetées dans
£S Cinés du « West-End » le même jour vers sept
ures du soir et distribuées aux exploitants de
À province une heure plus tard, c'est un effort
igne d'être remarqué.
La ‘ Stoll Film ” installe son studio dans
une usine d’aéroplanes
à Sans plus s'inquiéter des difficultés qu'il aurait
Surmonter dans une entreprise aussi vaste que
Pleine de surprises, M. Sam Hardy un beau jour
lansmit les pouvoirs qu'il avait sur le studio
de la Stoll, à Surbiton, et se mit en campagne pour
lansformer une grande usine d’aéroplanes de
Ticklewood, près de Londres, en un studio magni-
Que. Il a reconnu depuis qu'il n'avait pas mesuré
toute l'ampleur de cette tâche.
Aidé de quelques ouvriers, il commença le tra-
Li immédiatement. Des constructeurs vinrent
pen après ont changé certaines parties de la
Cture. Les menuisiers affairés, de toutes parts
Procédaient à des travaux fixes ou temporaires.
Ujourd'hui, le studio est une véritable ruche de
lavailleurs. Les transformations sont loin d'être
4 ninées, la poignée d'ouvriers s'est changée en
Dopes imposantes. Les travaux seront TORRES
0 toutes probabilitès dans le courant de jan-
+ L'affaire fut menée si rondement que l'on
Ut commencer à « tourner » trois semaines après
< les travaux avaient commencés. Lorsque tout
à en ordre, sept sujets pourront être photogra-
Phiés à Ja fois.
Samuel Goldwyn réélu président de la
« Goldwyn Corporation »
La Goldwyn limited de Londres annonce qu’elle
a reçu un télégramme de G. L. Hess, conseiller
général de la « Goldwyn Picture Corporation »
déclarant que M. Samuel Goldwyn vient d'être
réélu président, et que M. Frank Gollsol a été
nommé vice-président du cadre des directeurs.
Cela assurerait la production, comme par le
passé, de films, dont la marque seule est une garan-
tie en tant que genre et qualité.
NE. Paul KKIBI.
dessinateur de la Maison Paquin,
directeur artistique de la Ç Famous Players »
La firme américaine bien connue, toujours aux
aguets, pour s'assurer le concours de gens de
mérite vient, paraît-il, d'engager un dessinateur
français, M. Paul Iribe, qui doit diriger les dessins
de décors et costumes pour la « Paramount Pie-
tures », une section de la « Famous Players Lasky
Corporation »,en particulier pour la production
d'une œuvre de Fitzmaurice.
On cite dans le passé artistique de M. Paul Iribe
ses dessins pour Paul Poiret et Paquin. Son talent
d'architecte et de décorateur lui ont valu l'atten-
tion de Sir Philip Sessoon dont il décora la maison
de campagne près de Douvres où se rencontrè-
rent, comme chacun se souvient, les grands chefs
alliés : MM. Lloyd George et Millerand.
LL 11 43
La « Compagnie Eastman Kodak » vient d'ache-
ter pour un million de dollars la plantation de
« American Wood Reduction €° » à Kingsport
U. S. À. Un autre million, peut-être davantage,
devra être dépensé pur cette Compagnie pour
l'aménagement de cette plantation, pour la fabri-
cation de l'alcool qui lui est nécessaire. Plus de
1.500 hommes vont y être employés. On pense
aussi pouvoir y fabriquer d'autres produits chi-
miques. La ceinture de bois qui forme cette plan-
tation s'étend sur prés de cent mille dans toutes
les directions de Kingsport.
P. À. D'URVILLE.
«Fi Uous désirez receboir régulièrement
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déserts brûlés du soleil. TARZAN, athlète incomparable, brise les hommes, terrasse les récit
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Société des Grands Films Artistiques
Provisoirement : 21, Faubourg du Temple, 21, PARIS
Téléphone 2 Nord 49-4304
LYON : 80, Rue de la République
MARSEILLE : 4, Rue Grignan
Grand Récit d’Atentures
AFFICHES
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52 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
N° 1. — Feuilleton du ‘ Courrier”.
Quand j'étais Baladin !
par ORCINO
L AL 11 21 2]
Première Partie
EN TOURNÉE
Il
Un moderne chariot de Thespis.
Et nous partimes.…
Le nouveau chariot de Thespis n'était, en réalité,
qu'une vieille camionnette 18 HP, tout de vert
bâchée,.. couleur d'espérance! ‘
D'autres avant moi étaient entrés dans la car-
rière et s'y trouvaient encore, mais j'emportais au
fond de mon cœur, le désir de faire mieux que mes
devanciers.
Malgré le temps gris, le crachin de décembre
qui, par instant nous cinglait le visage et répan-
dait sur toutes choses une teinte sale et triste, mon
optimisme restait ensoleillé. Les roues de notre
véhicule lourdement chargé faisaient jaillir sous
leur passage des jeysers de boue. Malgré nos pan-
neaux peints en rouge et noir à droite et à gauche
de la voiture :
Le Cinéma pour le peuple,
je me persuadais de l'importance de ma mission,
de son but élevé, noble et désintéressé. Et, bien
que je ne fusse plus un jeune homme, j'avais la
naïveté de croire à l'utilité de ma tâche.
Sous les auspices d'un groupement officieuse-
ment patronné par le ministère, avec l'appui des
préfets et des municipalités rurales, j'allais por-
ter aux populations soi-disant sevrées de plaisirs
sains, la bonne parole d'union, de paix, de récon-
fort et de tout ce que l’on voudra: « Versez votre
or à la banque de France. — Achetez des bons de
la défense nationale. N'oubliez pas les dures
leçons de la guerre. — Travaillez, prenez de la
peine, (afin de devenir d'honnêtes mercantis 1) —
Croissez et multipliez, — Apportez votre obole
aux œuvres charitables de l'après-cataelysmel »
La bonne parole sous forme de conférences
illustrées par la magique lanterne du Cinéma, ou
plus exactement sous la forme de vieux films
usés, tremblotants que je devais commenter.
Commenter le défilé des soldats vainqueurs sous
l'Arc de Triomphe, commenter le courage des
ouvriers d'usine qui se dévouaient pour la Patrie
à raison de quarante francs par jour, commenter
la bataille vue par d’extraordinaires cinématogra-
phistes issus de la célèbre, de l'inoubliable
S. P. C. A., discourir sur les ruines de Reims et
de Verdun, de la Somme et du Pas-de-Calals!
Il est vrai de dire que pour faire avaler à un
public, d'ailleurs payant, ces visions indigestes,
je possédais dans les caisses de « ma tournée » le
condiment d’un ou deux médiocres Charlot, d'un
mauvais Rigadin et de deux dessins animés dont
l’un, au moins m'a laissé l'impression d'être un
joyeux petit chef-d'œuvre.
Mais « ceci est une autre histoire » qu'il ne faut
pas commencer par la fin.
La troupe dont j'étais le chef se composait d'un
opérateur, M. Janaud, du chauffeur-mécanicien
Lavoine, de moi-même et des 18 chevaux de notre
moteur — sans compter ceux du groupe électro-
gène contenu dans la camionnette.
Nous trimbalions des caisses, des boîtes, des
valises et des sacs, en plus du matériel de projec-
tion. Nous étions équipés pour une longue cam-
pagne.
Par les soins de l'Administration centrale du
Cinéma pour le peuple, d'immenses affiches,
apposées dans toutes les localités où je devais
m'arrêter annonçaient la venue du nouveau Messie.
Mon nom s'étalait sur les murs en capitales
grasses, aussi grandes et grasses que celles dont
on s'était servi pour imprimer les noms universels
de l’illustre Charlot et de saint Rigadin. Si je
n'avais été, depuis longtemps dégagé de bien des
vanités humaines, Si je n’eusse professé l'horreur
des panaches et des ferblanteries, des rubans et
des festons, mon orgueil se fut « baigné avec
délices dans un lac onctueux de satisfaction! »
Pour l'heure, ce n'était pas de vanité qu'il s'agis-
Après IN p Ë R i A
iprès VTUE-LA- MORT
Fm La Société des CINÉ -ROMANS
présentera
NE LUNIÈRE
Grand Ciné Roman en 12 Épisodes de
ML SEL EN RO CA DN
: qui sera publié en feuilleton par ::
L'ÉCHO DE PARIS
et sera édité le
4 Février 1921
N'ÉCIAI LALR]
= DC
54 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
sait. Je n'avais aucunement le loisir de contem-
pler l’habile disposition typographique des pla-
‘ards « double-colombier », jaunes, rouges ou
verts collés à la porte de l'Hôtel-de-Ville. II me
fallait aller, tout d'abord, rendre visite à M. le
maire, puis à M. le curé. Ensuite, je verrais la
salle pour en faire modifier au besoin l'installa-
tion; je ferais distribuer mes programmes en
ville et dans les environs, et j'utiliserais la voix
du tambour de ville, — sa voix et son tambour -
pour rappeler aux indigènes que, le même soir,
chacun pourrait, moyennant 3 francs, quarante
sous et même cinquante centimes, assister au
plus beau spectacle qui... au plus beau spectacle
que... au plus beau des spectacles enfin!
IT
Môssieu le Maire !
Je ne sais pourquoi, mais en montant l'escalier
branlant qui conduit aux bureaux municipaux de
la bonne ville de Point-sur-la-Hure, je ne parve-
nais pas à chasser de ma mémoire les vers féro-
cement ironiques de mon cher et regretté Gaston
Couté.
Est-ce parce que l'on m'avait dit : « Mossieu le
Mairel... Mossieu Imbul... C'est un gars qui est
quelqu'un ? »
Peut-être... Et je grimpais en récitant à voix
basse la strophe incisive :
« Ilgvait trouës, quat” cépé's d'vigne en haut d'lacôte
Et queuqu's minieaux d'blé dans la plain’ de pus
[qu'les aut'es,
Pasdes mass',pas des tasT pas benlarg',pas benlongT
Mais assez, pour pouvouèr avouêr eune opignon.….
1’ passait su’ la place en lisant son journal,
IL ‘tait républicainT… rouge... anticléricalT
Et c'est pour ça qu'il 'tœit, depis troués élections,
L'MaireT el’ Maire ed'cheu nousT.… Môssieu l'Mair :
[nom de GuieulT »
Môssieu le Maire me reçut avec tous les égards
que doit le premier des édiles d’un chef-lieu de
’anton à tout conférencier venant de Paris pour
raser ses contemporains. C'était d'ailleurs un
homme très courtois Môssieu le maire de Point-
sur-la-Hure. Sa figure brique et plâtre, barrée
d'une moustache noire aussi raide qu'un bout de
zan, lui donnait une sorte d’allure militaire. Une
allure de vieil adjudant retiré du service.
I] était vêtu d’une jaquette tabac fermant par six
boutons sur un gilet mastic. Sa cravate bleue res-
semblait à un laissé pour compte de M. Le Bargy
Sa culotte à carreaux tombait un peu sur des bal-
morals ternes. À part cela, Môssieu le maire ne
manquait pas d’une certaine distinction.
«< Il'tœit memb'd'eune flopé' d'sociétés d'brav's gen®
Et des fouës président — d'quoué qu'il 'tæit honorer
Société d'secours mutuels et d'yymnastique,
Société d'tir et société d'musiqueT »
Il me parla longuement de lui-même, de son
dévouement à la République, des soucis de s0n
administration, des efforts qu'il avait faits durant
la guerre pour ravitailler sa commune; — mais il
passa sous silence ce que tout le monde disait
dans le pays, à savoir que ce laborieux dévoue
ment n'avait pas été sans lui procurer quelque
profits. Pour moi, je n’en aurais rien cru, comme
bien on pense.
Bref, Monsieur le Maire me promit « d'honore
la soirée de sa présence » à la tête de son Conseil
municipal et il m'assura que les pompiers, €
grande tenue, assumeraient la charge du service
d'ordre, conjointement avec le vieux garde-cham
pêtre.
IL
Un scandale dans l'obscurité
1 tint parole. Toute la municipalité vint en
corps et s’octroya les meilleures places, Sañÿ
bourse délier. Les pompiers, coiffés de leurs Ca
ques firent entrer, par la porte de service leurÿ
femmes, leurs tantes et leurs cousines accomp4
gnées d'une marmaille innombrable.
Si je ne l'avais vu,
Jamais je n'aurais cru...
qu'il y a tant de pompiers à Point-sur-la-Hure, 1!
que ces braves pompiers ont une progéniture
aussi abondante. En tout cas, c'est rassurant pour
l'avenir du pays.
À 9 heures moins le quart, la salle était pleine
à ne plus pouvoir y faire entrer un chat et cepeñ”
dant, à la porte, des retardataires manifestaient
leur mécontentement de ne pouvoir y pénétrer:
Ils le manifestaient, m'a-t-on dit, en phrases Pet
amènes à mon endroit. Mais j'avais bien d'autre
soucis. (A suivre)
ORCINO.
LE COURRIER CINÉMATOGR APHIQUE 55
LES BEAUX FILMS
LA MONTÉE VERS L'ACROPOLE
M. René le Somptier est l'honneur du cinéma
français. Des tentatives d'art aussi généreuses et
aussi habiles que {a Sultane de l'Amour, la Croi-
Sade.ou la Montée vers l'Acropole. honorent
Autant l'auteur que le directeur, et le publie que
l'industriel assez avisé pour donner sa confiance
À un artiste de cette classe.
La Montée vers l'Acropole a ceci de particulier
Qu'étant un film conçu pour une élite, il a l'incom-
Parable mérite d'être immédiatement accessible
au public le moins curieux d'art, comme à celui
Que les innovations les plus hardies ne décon-
Certent jamais. ñ
L’éternel problème des générations en marche
lune vers l’autre y est résolu. On assiste à la ren-
Contre des deux idées et au choc des hommes qui
léprésentent ces idées. Parti des deux points les
Plus éloignés (l'une est au faîte, l'autre à la base)
là génération qui descend et celle qui monte se
rencontrent sous le symbole de deux hommes de
lettres devant une femme qui, comme toutes les
femmes, n’est ni en haut. ni en bas de l'échelle
humaine, mais au milieu. Cette femme est à la fois
désormais leur prétexte et leur excuse. Elle sera
le mobile de leurs actes et leur justification. Ils
Masqueront leur haine, leur rancune, leur anti-
Pathie nées simplement de ce que l'un est jeune et
de ce que l'autre est vieux, sous une rivalité
d'amour qui est bien plus une explication qu'une
laison d’être.
Labrousse a été Président du Conseil des mi-
listres, Entre nous, cette dignité ne l'a pas empêché
d'être totalement dépourvu de scrupules et disposé
à tout tenter pour réussir dans ses projets. La-
rousse a pour ennemi intime un jeune polémiste
Nommé Lesieur qui lui a donné tant de fil à
letordre que le fil des idées de Labrousse en est
Encore un peu tordu.
Un amour commence en même temps que le
ilm, entre le jeune Lesieur et la fille d'un très
liChe industriel Mlle France James. Les deux
lunes gens ont pris pour lieu de rendez-vous cet
Adorable coin du pare Monceau où une miniature
de lac a pour couronne et pour monture de splen-
dides colonnades qui semblent un vestige dernier
‘une Grèce disparue. Ils filent ensemble un par-
fait amour, quand les hasards de l'industrie
envoient en Grèce la délicieuse petite France au
moment même où le vieux Labrousse et son ami
Mezeret, derniers disciples de Renan, viennent
faire leur prière splendidement sincère de vieux
athées sur l'Acropole, temple des anciens Dieux.
Un matin, en haut de la colline sacrée, entre les
colonnades de marbre rose, ils entrevoient la
silhouette aérienne et trop parisienne de la petite
France. Leurs âmes de vieux esthètes se révoltent
de ce que la robe de la jeune fille n’a pas assez l'air
d'un peplos et de ce que son babillage est trop
différent d'une prière. Ils affirment que les petits
oiseaux comme elle n'ont pas leur place dans des
ruines faites pour les aigles ou pour les hiboux.
Mais, la grâce toute puissante de France a raison
de leurs raisonnements, et c'est elle, désormais,
que Labrousse préfère à ses rèves de vieux païen.
Rentré en France, il va demander à M. James la
main de sa fille. France a, ce jour-là, rendez-vous
avec Lesieur. Elle refuse. Elle regarde l'horloge,
symbole quotidien de la déchéance des vieillards
et voit, entre les aiguilles, la silhouette de Lesieur
qui s'impatiente. Labrousse s'en va désespéré.
Sur l'instigation d'un écrivassier de bas étage,
il suscite contre le père de France, une révolte
d'ouvriers que celui-ci attribue à Lesieur. Je ne ra-
conterai pas longuement à la suite de quelles aven-
tures et de quel procès qui passionne Tout-Paris,
Lesieur démontre son innocence, ni après quelles
péripéties Labrousse est confondu. J'ai à parler
des beautés du film qui sont innombrables et je
n'y veux point faillir.
Le film entier est d'abord d'une admirable na-
ture photogénique. Après les beautès crues et un
peu insolentes de la Grèce toute en lumière écla-
tante, les pénombres du parc Monceau, les éclai-
rages assez curieux pour sembler louches de cer-
taines rues de Paris, et quelques paysages du bord
de l'eau dans lesquels évolue la douleur épouvan-
table de Lesieur, font un ensemble merveilleux de
beautés différentes, mais égales.
Quant aux foules, René Le Somptier les manie
(1) La Montée vers l’Acropole « été présenté par les
Etablissements L. Aubert, Editeurs, le mardi 9 no-
vembre à 10 heures du matin au Palæis-Roche-
chouart.
56 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
incomparablement. I1 donne, avec quelques cen-
taines de personnages, l'illusion d’une foule im-
mense, grouillante et, à son gré, calme ou désor-
donnée. Mais où M. le Somptier apporte au cinéma
quelque chose de véritablement neuf, de vérita-
blement hardi, c'est dans l'étude des sentiments
‘ausés par la foule sur des hommes. L'étude de
l'influence de la foule sur des vies, des sentiments
ou des activités est un champ pas encore ouvert
et cependant sans limites à l'art cinématogra-
phique. C'est un champ qui est — si j'ose dire —
dans le champ. L'étude des reflexes (crainte, émoi,
haine, esprit de vengeance, amour, lyrisme, etc.)
dont peut être cause la foule tumultueuse, est une
des plus intéressantes parties du film admirable
et neuf de M. Le Somptier. Elle donne l'occasion
de présenter quelques premiers plans tout à
fait émouvants.
Quant à la partie intitulée de l'Aube au Cré-
CLLLLLELLE LES PELLE CPP EEE EPP ECOLE CCE CC LE CCCCPE CCC CCCCCCCCCE EPP PCPPTNPPRPRPEREREERERRERRERERERERERERRERERERRRERERCECECECEE EEE EE ELLES
DJ D 4
AVIS
Nos lecteurs sont instamment priés, lorsqu'ils nous
écrivent une lettre nécessitant une réponse ou une trans-
mission, de vouloir bien joindre un timbre à 0.25. Nous les
avisons, en même temps, que nous ne faisons aucun envoi
contre remboursement et que toutes les commandes d'abon-
nement, de volumes ou de publicité, doivent être accompagnées
de Jeur montant. I] nous est matériellement impossible,
au taux actuel des marchandises, de procéder autrement.
CHANGEMENTS D'ADRESSE
Tous les changements d'adresse doivent être accompagnés
de
0 fr. 75
en timbres pour frais de réimpression de nouvelles bandes.
Remerciements.
MM. Jeanrot, Henri Etiévant, Paul Chanteau, Félicien
Champsaur, Haudos, Romain Coolus, Iratchet, Dia-
mant-Berger, Maurice Gaillot, Caillat, L'Ofjiciel de
Paris, Société des ciné-romans, Société Cinématogra-
phique de France, à Paris.
MM. André Ballon, Flers (Orne); André Morel, Argen-
ton-sur-Creuse (Indre); Eugène Lotz, Colmar (Alsace);
Fernan Reverbel, Lodève (Hérault); René Martini,
Avallon (Yonne); Bastide, Narbonne (Aude); Fliniaux
fils, Ay (Champagne).
SUR L'ÉCRAN
M. Pedro Malabchan, Mexico (Mexique); M. le dire”
teur de la succursale Gaumont, Séville (Espagne);
puscule, c'est une étude navrante et désespérée
des catastrophes qui, en fondant sur un hommes
peuvent faire, en une journée d'un homme f0°
buste, sain et encore jeune un vieillard cassé et
atrabiliaire. Toute la psychologie de la déchéance
tient dans l'admirable : « Ah] ce qu'il est vieux?
de la troisième partie. c
L'interprétation est remarquable, M. Van Daële
joue comme à l'ordinaire un illusioniste, un exalté,
un illuminé. Il est naturellement illuminé par uñ£
dizaine de lampes à arc. M. André Nox a marqu®
de sa rude et fruste bonhomie le personnag8°
extrêmementantipathique de Labrousse. M. Pierre
Frank est très élégant et très suffisamment infame
dans le rôle de Claude Hamel. Quant à France
Dhélia, c'est un charme et une grâce. Elle est
toute la beauté parisienne et présente, dans tant
de beauté grecque et antigne. Et elle fait à cette
dernière, une sérieuse concurrence.
MARCEL ACHARD:
d. dd. 4
Mile Pina Menichelli; Rome (Italie), sont avisés que
leur abonnement au Courrier est inscrit.
Tous nos remerciements.
Les changements d'adresse de : k
MM. René Perrin, à Toul: Edouard Bernard à Ch#7
lons; Georges Lion à Paris, sont effectuës.
Se
Un soutenir au brate DE
Par arrêté ministériel, la médaille militaire 4 EE
attribuée au caporal Baptistin Ollivier, du 27° bataillo®
de chasseurs à pied, mort pour la France, avec la cils
tion suivante :
«Caporal courageux et dévoué. Frappé mortell
pour la France à son poste de combat le 29 août
dans la forêt de Barrette. »
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Ce brave était le beau-fils de notre excellent collé
et ami Sylvain Brémond.
LS
emenñt
1914
gue
Légion d'honneur
Parmi les plus récentes promotions, nous relev0
une croix de chevalier accordée à M. le docteur Coma
don, chef des Services scientifiques de la Compagn”
Pathé, sur la proposition de M. le Ministre de l'Hygièn
et de la Prévoyance sociale.
Le docteur Comandon, s’est fait une réputä
enviable dans le monde savant. Depuis de longut*
annéos, avec une activité et une patience inlassable®
ns
tion
D
”
DER S
2 EIER
&
LES FILMS À SUCCÈS:
LA VALSE D'AMOUR
A PRINGEGSE oHNo-LE-0UU
L'OBSTACLE
=: de la très belle production danoise :-:
NORDISK-FILMS
TRISTAN et YSEUT
FILM LOUIS NALPAS
le plus bel effort artistique de l’année 1920
Gt les nouveaux
DAND Y
COMIQUES FRANÇAIS
Sont à L’'UNION-ÉCLAIR, 12, rue Gaillon
58 LE COURRIER CINÉMATOGR APHIQUE
le docteur Comandon s’est surtout consacré à l'étude
des infiniment petits. Ces travaux de vulgarisations
scientifiques l'ont amené à composer une bibliothèque
cinématographique d'une valeur inestimable.
Pour mémoire, nous rappellerons ses études sur les
microbes de la maladie de la fièvre récurrente, de la
maladie du sommeil, sur les spirochètes « Palida »,
microbes de la syphilis et surtout sur la tuberculose.
Nous nous joignons aux nombreux amis et admira-
teurs du docteur Comandon pour lui présenter nos
bien sincères félicitations, car rarement distinction
honorifique a été plus méritée.
Syndicat des Opérateurs de prises de Des.
La réunion générale des membres du syndicat s’est
tenue le 6 novembre, 50, boulevard de Strasbourg.
La remise des cartes pour l'exercice 1920-1921 a été
faite aux membres présents. MM. les opérateurs sont
instamment priés de retirer leurs cartes chez le tréso-
rier du syndicat M. Kesler, 23, rue des Vignerons, à
Vincennes. À l’unanimité il a été décidé qu’une réu-
nion générale aurait lieu, sans autre avis, tous les
premiers samedis de chaque mois à 20 h. 30, boulevard
de Strasbourg, 50.
Ont été admis membres du syndicat :
MM. Pigal Fernand, Filippini Robert (Gaumont-
actualités).
Le comité se réunira lé jeudi 18 novembre.
Prière d'adresser toutes les demandes à M. Alfred
Guichard, villa Letourneur, 1t, Fontenay-sous-Bois.
Le comité était au complet: MM. Rischmann, Guérin,
Ulysse, Kesler, Alfred Guichard, René Guichard,
Fouquet, Ruault, Gibory, Stuckert, Gondois et Daret-
Bayard en voyage.
Parmi les membres présents reconnus : MM. Clausse,
Bousquet, Aubourdier, Ravet, Conquet, Kruger,
Dubois, Paul Guichard, Bizot, Longueville. Quintin,
Walter Gunsli, Brès, Crouan, Dalbon, Glatli, Mongo-
bert, Desfassiaux.
PETITES NOUVELLES
La première exposition flottante de commerce exté-
rieur des Etats-Unis est partie de New-York le
le" octobre pour visiter les principaux marchés de
l'Amérique centrale et méridionale, de l'Australie, du
Mexique et des Philippines.
On a pensé à la distraction à bord et à la santé des
préposés à cette manifestation : orchestre, cinéma,
médecin, infirmière, seront à leur disposition.
L LL 2
M. Piet (bureau de publicité) 9%, rue Saint-Lazare a
cessé d’appartenir à la Select-Picture. Nous en rece-
vons avis de cette firme.
L, 11 1
Charlie Chaplin, dégoûté des difficultés qu'il ren-
contre pour produire pour l’United Artists’ (Big 4),
par suite du procès que lui intente le First National
Exhibitors’ Cireuit, à mis en location son studio
d'Hollywood et compte revenir pour quelque temps €
Angleterre, où il continuerait à produire.
L 2: 2
Rappelons que le Banquet de l’Amicale des repl
sentants aura lieu samedi prochain 20 novembre à
13 heures, Hôtel Lutetia. Prix de la carte : 45 francs:
Un service d’auto-cars est organisé à la sortie des
présentations de ce jour à Marivaux et Ciné Max
Linder.
ê-
L 21 2
Jeudi prochain, 18 novembre à 10 heures du matin
au Ciné Max Linder, Phocéa-Location présentera les
trois premiers épisodes de L'Essor, le dernier film
interprété par notre regrettée Suzanne Grandaif:
Mise en scène par Ch. Burguet, qui sera publié dans Je
journal La Presse.
-.
M. Alfred Machard que l'on peut appeler — et À
juste titre — le romancier des gosses, vient de donnél
ax Théâtre Marigny : Popaul et Virginie, qui fut aP
plaudi à l'Ecran il y a quelques mois.
=.
MM. les actionnaires de la Société des Etabliss®
ments Cinématographiques Palladium (anciens Eta
blissements Coliseum) tiendront leur assemblée
extraordinaire, le 11 novembre à 117 heures, TH®
Michel-Ange, 45. (A. À. 8 novembre 1920)
.
MM. les actionnaires de la Société anonyme d
Société Lyonnaise d'exploitations Cinématographique*
et artistiques, au capital de 250.000 francs et dont Je
siége social est à Paris, 124, avenue de la Républiqt®
sont convoqués au siège social sus-indiqué pouf
25 novembre 1920, à 15 h. 30. en assemblée générale
ordinaire annuelle. (P. A. 8 novembre 1920):
L 11 2
M. Félicien Champsaur, l’'éminent écrivain, vient de
choïsir Valbonne pour y situer, par une série de
douze films, le délicieux village de Saint-Saturnii
créé de toutes pièces dans les deux premiers volume#!
Le Pauvre, Les Millions de l'Empereur des Pauvre!
son œuvre originale et puissante. Ce film sera tourné
pendant les mois de janvier, février et mal#:
M. Champsaur s’est assuré le concours de M. Rent
Leprince, le réputé metteur en scêne.
ite
L'OPÉRATEUR:
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 59
(
FILMS FRANÇAIS PRÉSENTÉS CETTE SEMAINE
mp CLPSE : L'Epave, de Lucien Lehmann, Mariage in extre=
$, L. AuBerr : La Montée vers l'Acropole, de René Le
OMptier. A travers la France, Bourg la-Bresse, PATHÉ-
ONSORTIUM-CINÉMA : Cœur de Grenouille, ECLAIR : Volendam.
ee
L Les EraBrissEMENTS PATHÉ, nous ont donné cette semaine
®Casion de revoir et d’applaudir Fannie Ward, dans une
Mouvante comédie dramatique en quatre parties L'Amour
édempteur ;
L'action intensivement vécue par Fannie Ward, ne faiblit
Pas un seul instant. Tout y est fort bien étudié et réalisé.
est un succès de plus à l'actif de cette grande firme. 0
Lantier, inspecteur des douanes chinoises, se meurt
tntement de consomption et s'inquiète du sort d’une jeune
dbheline qu'il a recueillie toute enfant, Magali, la joie et la
Saité de sa maison.
Hanté par un pressentiment, il confie la fillette à son
Meilleur ami, l'ingénieur Robert Cervin.
d Près la mort de Lantier, Cervin repris par la nostalgie
th Paris, quitte la Chine, emmenant avec lui Magali, dont
me légère s'ouvre joyeusement à la vie.
2 Cervin, en se chargeant de cette enfant, a pris la
3 ution de ne plus jouer, et de vivre sagement. À son
U; il est retenu au foyer par le charme qu’exerce sur lui
Agali — ange ou démon — sait-on jamais ce que cache un
Pur regard de jeune fille ?
lais la retraite de Cervin a été découverte par ses anciens
Mis, qui organisent une « surprise-party » et font irruption
Ans son tranquille bonheur.
Out ce monde enchante Magali, et les paroles flatteuses
ie murmure à son oreille Max Grégor, noceur incorrigible,
LE vivement son imagination. N est-elle pas faite, en
°t; pour vivre dans l’opulence, avoir des toilettes, des
Noux, et voir tous les hommes à ses pieds ?
Cervin, inquiet du nouvel état d'esprit de sa petite pro-
86e, pense que l'air de la campagne lui fera du bien et
paroi pour quelques semaines dans une ferme, en com-
Agnie d’une femme de chambre.
à mauvaise humeur de Magali se dissipe lorsqu'elle
Couvre un téléphone... Ô joie! elle n’est donc pas isolée
& Teste du monde ; elle peut communiquer avec Max Gré-
®, ce qu'elle s’empresse de faire.
CHARBONS
SIEMEN
Le séducteur accourt. Puis, sans se presser, en dilettante,
certain que le joli oiselet tomberait un jour ou l’autre dans
ses filets, il Commence à le fasciner, en faisant miroiter à
ses yeux l'éclat factice du plaisir .. Un jour. il conduit
Magali chez un couturier, et la ramène parée comme une
poupée de luxe. Au retour, Cervin l'attend à la ferme. Que
va-t-elle dire ? Comment expliquer sa fugue ?
. — Ne vous fâchez pas, mon parrain, je vais vous dire toute
la vérité. Je suis allée ayec Maria à Paris, et j'ai fait porter
tous ces achats à votre compte.
Cervin, désarmé, pardonne, mais pour faire face aux pro-
digalités de sa pupille, il joue, perd et revient ruiné à la
ferme.
Ce soir-là, Max Grégor attend Magali, prêt à fuir avec
elle vers la Côte d'Azur. Mais Cervin, dans un élan passionné,
avoue son amour à Magali. Ne veut elle ètre sa femme, et
l'accompagner en Chine, loin des tentations de Paris.
Magali hésite... Maïs comment renoncer au rêve entrevu
de devenir l'une des reines de ce Paris si séduisant. Non
décidément. Elle endort Cervin de paroles douces et de pro-
messes... et elle fuit avec Grégor.
Nice, la Côte d'Azur. le Carnaval... quel merveilleux
décor pour son luxe nouveau. Max Grégor parle de lune de
miel. Non, pas encore... Magali n’appartiendra qu'à son
mari. :
Grégor, comprenant qu'il à été dupé par cette innocente,
veut forcer sa résistance et Cervin, qui a pris le Rapide-
Côte d'Azur arrive à temps pour lui arracher sa pupille..….
Mais Grégor ironise et feint de lui abandonner Magali
par lassitude. Cervin, hors de lui, tire son revolver et tue
son rival.
Quelques mois plus tard, à la chute des feuilles, une
petite silhouette furtive se glissait dans un jardin de Mouk:
den, où Cervin achevait sa convalescence après avoir tenté
de se suicider. C'était Magali, repentante ; et peut-être
touchée par « l'amour rédempteur » qui revenait auprès de
Cervin, et tous deux guéris, l’un de sa passion pour le jeu,
l’autre de sa vanité, ils entreprendront ensemble le chemin
de la vie.
Après cette superbe vision Harold Lloyd, vient jeter la
note comique Lui, chez le Radjah.
l’une des plus désopilantes scènes de l'inénarrable
Harold Lloyd, nous transporte dans un sérail qu'habite un
méchant radjah, Ali ben Cacaouette.
Ce prince cruel avait une fille, la charmante Naoudja, aux
yeux de houri, aux paupières longues et languissantes, aux
cheveux d'ombre, aux lèvres rouges comme la fleur du gre-
nadier. Il avait résolu de l'unir au Prince Mouisa Lababa-
loued, qu'elle détestait... Et les yeux de Naoudja s’alan-
guissaient de plus en plus... Elle attendait le Prince
Charmant ..
Il se présenta un jour sous les traits d’un jeune voyageur
européen, qui parcouraïit le pays en automobile, il était si
beau qu'elle le prit pour un jeune dieu, envoyé de Bouddha,
et ne douta pas un instant qu'il ne put affronter les dangers
du sérail.
Déjouer la vigilance des eunuques et demeurer invulné-
rable aux griffes des félins qui défendaient le Palais...
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Lui, en effet, qui connaissait l'art de la boxe et du jiu-jitsu
eut tôt fait de se débarraser des eunuques... 11 sut gagner
les bonnes grâces d'un homme des bois, qui le délivra des
fauves... Enfin, après de terribles alternatives, « l'envoxé
de Bouddha » enlevait la Princesse pour lui ouvrir les
portes d’un Paradis que ne lui avait pas enseigné Cakya-
Mouni.
Benjamin Rabier à également remporté sa part de succès
de rire avec Cœur de Grenouille.
Reiïinette, grenouille affriolante, prisonnière dans un bocal,
est aimée du rat Arthur, et de Gaston l’écureuil.
Sur ce thème, Benjamin Rabier trame la plus folle des
histoires. Arthur, pour délivrer Reinette pousse le bocal
sous le poids de l'horloge, qui, en descendant, brise le fragile
couvercle, et Reïnette, ivre de liberté prend la clef des
champs.
La pie, amie de Gaston, le délivre à son tour, et les deux
rivaux s'empressent autour de la séduisante grenouille.
Reiïnette, ne sachant lequel choisir, met à l'épreuve l'amour
de ses deux soupirants. Mais leur jalousie est telle, et leur
imagination si fertile qu’il s’exterminent l’un, l’autre.
Reiïnette, languissante, attend leur retour, lorsqu'elle est
aperçue par Madame l'Oie, qui jette immédiatement son
dévolu sur la pauvrette. Après des péripéties sans nombre,
la pauvre Reinette est engloutie dans le gosier de
Madame l’Oie, qui digère voluptaeusement sa proie.
Les dernières actualités du Pathé-Journal, toujours bien
informé, terminent cette prescription des plus intéressantes.
LES CINÉMATOGRAPHES HARRY, qui ont donné une forte
impulsion à la production nationale en nous présentant
d'excellents films, ne ralentissent point leur effort et
viennent de nous donner une grande comédie dramatique :
Au delà des Lois Humaines.
L'œuvre puissante de Daniel Jourda à été brillamment
adaptée à l’Ecran par l’habile metteur en scène qu'est
M. Marcel Dumont. Il fut secondé il est vrai par M. Gaston
Roudès qui découpa l’œuvre de Daniel Jourda.
L'action est prenante, intensément dramatique. Les
situations sont particulièrement émouvantes. C’est de la
vie, mais intensive, brûlante où les sentiments se heurtent,
s'opposent pour arriver enfin au dénouement.
L'interprétation est digne d’éloges. Citons Germaine
Sablon, qui est une Lise charmante, Rachel Devirys qui
compose une énigmatique Nadia Navinska. M. Schutz parfait
docteur Dorfer. MM. Georhes Saillard, Paul Robert, Jean
Signoret également parfaits. La danseuse Nyota-Nyoka,
ajoute à cette distribution un charme spécial.
La photographie est comme toujours d’une facture très
soignée.
Nous donnerons la semaine prochaine, les grandes lignes
du scénario que l’abondance des matières nous obligerait
aujourd’hui à amputer.
Deux films très intéressants Le Mari de ma femme et
Cignes pour Rois et millionnaires, terminent au mieux cette
présentation digne en tous points des cinématographes
Harry.
-.
GAUMONT. — Excursion en Laponie, plein air. Courage
petit, amusante comédie interprétée pas Charles Ray. Pour
avoir vu, comédie dramatique interprétée par Vittoria Le-
pento. Un bat masqué et Restaurant de Luxe, sont deux
intéressantes comédies dramatiques. Ruses de guerre, amu-
sant dessin animé. Le Roman de Mary, avec Mary Pickford,
déjà présenté au (raumont-Palace, obtint le même succès.
Pendant un entr'acte de. la présentation Gaumoïh
M. Demaria, Président de la Chambre Syndicale Française
de la Cinématographie, fit un appel en faveur de l'Empruih
invitant MM. les Directeurs de Cinémas, a donner, sulè
recette réalisée le jeudi 25 novembre, la somme qu'ils
jugeront utile, participant ainsi au succès de L'Emprun =
National.
L 11 2
L. AUBERT. — Affluence des grands jours chez L Aube
au Palais Rochechouart pour la présentation du beau film
de René Le Somptier, La Montée vers l'Acropole. Mon ex€é#
lent confrère Marcel Achard, vous dira tout le bien qu
pense de ce drame puissant. Qu'on me permette cependall
de dire une fois de plus que René Le Somptier, est un
auteur et un metteur en scène d'un grand talent. Situer€}
plus grande partie d'une action moderne dans les gra
dioses décors de la Grèce antique, faire évoluer ses Peu
sonnages à travers les ruines immortelles du Parthén0l:
évoquer tout un passé de gloire et de poésie, cela ne nou“
surprend point du dilleftante qu'est René Le Somptier:
nous accordions quelque crédit aux existences antérieure”
il fut a n’en point douter un contemporain de Phidias.
France Dhélia fut émouvante et parfaite, Nox et Van Daë 5
furent vraiment dignes d'éloges. Conception, réalisati0}
interprétation tout concourt à faire de La Montée ve
l'Acropole un des plus gros évènements de la saison cinémäs
tographique. ;
A travers la France : Bourg la Bresse, très joli plein 4
Quand l'amour s'en mêle, comique.
LL 12: 2
ECLIPSE. — A tout seigneur, tous honneurs L'Eclipsé
présenté cette semaine L'Epave, comédie dramatique d®
Lucien Lehmann. C’est un excellent film français d'une
habile conception et d’une réalisation parfaite. Lucie»
Lehmann, qui est l’auteur etle metteur en scène fait évoluer
ses personnages dans d’admirables paysages d'Alsact
L'intérêt est donc ainsi doublé. Mlle Francine Musseÿ ©
d'une émouvante simplicité et la sobriété de son j€l
impressionne profondément. >
Citons encore comme partenaires de Francine Musse}
MM. Gaston Sylver, Marcel Bonneau, Maurice Dey, Marti
qui concourrent également au succès du film.
J'insiste particulièrement sur une des qualités de l'Æpavtr
Ce film s'adapte à la mentalité des gens de différents
pays, il peut être compris de tous, c'est pourquoi je St
persuadé que, comme ses devanciers La Chimère et L'IMS
passe (également de Lucien Lehmann), il illustrera un jour
les écrans internationäux.
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fameux poupon et Mariage in extremis, deux bons comiques.
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Bill Bockey.cumulant chez le chef de la police les déli-
Sates fonctions de pipelet et d'homme de peine, ne tarde
Eos à se faire renvoyer en raison de sa mauvaise conduite.
8 le métier de concierge lui plait, et comme le nègre de
* Klèbre mémoire, il continue. Vous vous imaginez toute la
fantaisie que Bill Bockey peut apporter dans son nouvel
at, Là encore il conquiert un cœur, celui de la gentille
Brice Houillette
Une enfant terrible, très belle comédie dramatique bril-
MMmentinterprétée par la regrettée Olive Thomas.
L 1: 3
UNION-E CLAIR — L'Illusion du Bonheur, agréable comédie
- “ntimentale bien interprétée et réalisée. L’Intrépide
: ailleur, est un comique qui se recommande tant par ses
D: Ù , » » r
l'éelles qualités que par son court métrage. Volendam, un
Plein air bien photographié.
L 11 2
On à présenté cette Semaine 27.545 mètres de films.
La Production française y figure pour 4.300 mètres, grâce
UX quatre maisons suivantes que nous citons avec plaisir.
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CINEMATHEQUE
FRANÇAISE
Post-production coordinated by
MEDIA
HISTORY
DIGITAL LIBRARY
www.mediahistoryproject.or
Sponsored by the University of Wisconsin-Madison Center for
Interdisciplinary French Studies, the French Embassy, and the
ACLS Digital Extension Grant, “Globalizing and Enhancing the
Media History Digital Library” (2020-2022)
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